Contre toute attente, le nouveau « Casus Belli » semble finalement en mesure d’atteindre un rythme de parution régulier (le numéro (6) de mars-avril sort encore en version papier fin mars seulement, mais il y aura eu moins de deux mois depuis le précédent).
Par contre, je crois que je vais continuer à râler à sa lecture ; en particulier avec l’abyssalement creuse double page « Buzz mon rôliste » (beurk, quel vilain mot en R). Pas seulement pasqu’elle parle de calamar au lieu de calmar (mais un signe de plus à chaque occurrence du mot, ça permet peut-être de faire du remplissage un peu plus facile) ; mais en particulier aussi, à cause de cette « brève » que je vous reproduis in extenso :
Cellule zombie !
Des scientifiques du Laboratoire National de Sandia et de l’Université du Nouveau-Mexique ont réussi à répliquer des cellules de mammifères via une solution de silice. Et là, stupeur, la cellule de silice (morte donc) reste capable d’effectuer certaines fonctions de la cellule vivante…
Brève qui ne veut strictement rien dire… À se demander si son auteur a compris ce qu’il avait lu pour en faire ce compte-rendu.
(sans parler du titre purement racoleur : comment quelque chose qui n’a jamais été vivant pourrait-il devenir mort-vivant ?)
Franchement, ces deux pages pourraient sauter du canard sans rien lui enlever (et il en va de même, mais pour des raisons différentes, des deux pages de courrier des lecteurs qui les précèdent, et qui ne sont qu’un moyen pour la rédaction d’étaler sur deux pages son autosatisfaction).
A la décharge de Casus, ce sont tous les médias qui ont utilisé cette expression un peu tirée par les cheveux.
Le Gorafi en a déjà donné une autre version.
Encore un qui n’a pas lu la thèse de Montusclat sur les formes de vies minérales…
Tu as une référence ?