À la Rhue

Réunion demain toute la journée (en théorie, c’est une formation ; en pratique, c’est une journée de perdue ; et un vendredi en plus, ce qui va d’autant amputer mon ouéquande).

Comme mon actuel suppléant y sera aussi, il n’y aura personne à l’usine pour faire mon boulot ; ça risque d’être plus ou moins folklo. Je l’ai fait remarquer à la cheffe, mais à part me dire de repasser à l’usine après (ouais, c’est ça, comme si je n’avais pas déjà assez d’heures excédentaires qu’on ne me permet pas de récupérer, je vais aller faire le guignol à l’usine un vendredi soir à des heures que je considère comme indues), ou de rester sur le site et d’envoyer quelqu’un à ma place (mais ça pose deux problèmes : d’une part, personne n’est intéressé pour aller perdre son temps un vendredi sans savoir à quelle heure ça va finir ; et d’autre part, vu qu’on est en sous-effectif, ça va m’imposer de tenir deux postes, ce dont j’ai d’autant moins envie que je vais le faire deux jours la semaine prochaine), elle n’a pas de solutions. Moi j’en voyais pourtant deux : me dispenser de cette réunion qui ne me concerne même pas professionnellement, et revenir à l’ancien système de suppléances qui était beaucoup plus pratique, en tous cas pour moi (et donc pour mon équipe) ; mais non.

Et en plus, la journée se déroulera dans une usine à laquelle je ne sais pas aller, qui ne figure pas sur les cartes, et dont l’adresse postale se réduit au nom de la zone industrielle où elle se trouve. Il se pourrait que j’arrive en retard…

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Une réponse à À la Rhue

  1. Miod dit :

    S’agissait-il de la Rhue, ou de la petite Rhue ?

    Attention, la petite Rhue n’est pas un coupe-gorge : le «Ru de coupe-gorge» en est distant de 400 bons kilomètres…

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