Courir contre les inondations

Deux « découvertes scientifiques » pour le moins discutables dans mes rêves lors de ma sieste cet aprème :

– d’une part, courir le long des cours d’eau et plus encore des canaux favoriserait la pénétration de l’eau dans le sol et réduirait donc les risques d’inondation en cas de débordement : il devenait donc indispensable de construire des pistes le long des berges, avec un revêtement artificiel qui plus est.
Indépendamment de l’impact dudit revêtement, imperméable évidemment, sur le ruissellement, je n’ai pas une fois éveillé l’impression qu’un sol durci et compacté par l’impact répété des pieds d’une foule de coureurs absorberait mieux l’eau, bien au contraire.
La suite du rêve me voyait quand même faire une démonstration citoyenne de l’efficacité du phénomène en me lançant dans un footing de quelques dizaines de kilomètres (chose que je n’ai plus faite depuis des années), accompagné de mon adjointe, qui elle se retrouva vite à pédaler au guidon d’un véhicule à roues type quadricycle rosalie, ce qui me força à accélérer pour ne pas me laisser distancer (mais je tenais bien le coup malgré le manque d’entraînement ; je doute de pouvoir en faire autant réveillé, d’autant que sur la fin, avant que le rêve ne se transforme réellement en grand n’importe quoi, c’était moi qui avais pris la tête et mon adjointe peinait à me suivre).

– d’autre part, on ronflerait moins en dormant aux urgences d’un hôpital qu’ailleurs. Mon hypothèse onirique pour expliquer ce résultat d’une étude scientifique lue dans une revue de vulgarisation serait que ça viendrait de la texture du drap sur lequel est allongé le patient (!).

Je doute fort que mes rêves me permettent un jour de faire une découverte scientifique majeure.