Ça me crève le cœur

Dans le numéro 101 (janvier 1997) de Casus Belli, un univers de JdR med-fan’ semi-pro nommé Qualhiryann se faisait étriller par un rédacteur bien-pensant que je ne nommerai pas mais dont les initiales sont les seizième et dix-huitième lettres de l’alphabet.
Il semblerait selon l’auteur, qui est récemment sorti de son silence en se lançant dans un ambitieux projet de saga romanesque med-fan’ (projet qui pourrait bien prêter le flanc à un certain nombre des critiques émises à l’encontre de son précurseur rôludique) qu’une partie des reproches moqueurs faits à ce machin vienne du fait que le rédacteur en question n’avait à sa disposition qu’une pré-version, ni relue ni corrigée, et le savait pertinemment.
Pourquoi je ne suis pas surpris, venant de cette personne dont j’ai déjà pu constater à plusieurs reprises le manque de sérieux et d’honnêteté intellectuelle dans ses critiques ?
Il n’en reste pas moins que, version finale ou pas, Qualhiryann a quand même l’air d’avoir été l’exemple typique du fantasy heartbreaker (V.F. ici). Et de ces machins, seul le tout premier (Arduin) présente un intérêt (historique) : sur les autres, on peut probablement allègrement faire l’impasse (de même qu’on peut probablement allègrement faire l’impasse sur le mouvement OSR après HackMaster). Bref, un machin sans intérêt ni originalité. Mais qui aurait mérité qu’on le fasse remarquer avec des arguments fondés.

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