L’habit ne fait pas l’abbesse

Réunion au siège cet aprème.
Arrivé un peu en avance, j’allais descendre à la grande salle de réunion avec des collègues d’autres usines, quand nous croisons en haut des escaliers une petite dame que je ne connaissais pas (mais bon, contrairement à mon précédent poste où j’allais au siège tous les quatre matins (et en tous cas quasiment une fois par semaine au minimum), et où par ailleurs la structure était moins peuplée, il y a encore dans les bureaux pas mal de monde que je ne connais pas ; donc tomber sur une inconnue ne m’a pas étonné plus que ça).
Sauf que présentations faites par ceux de mes collègues qui l’avaient déjà rencontrée, la dame en question n’était autre que la nouvelle directrice…
« Je sais, je n’en ai pas l’air » m’a t-elle rétorqué devant mon air probablement surpris. C’est sûr que je ne m’attendais pas à quelqu’un en tenue relativement décontractée… D’un autre côté, je serais un peu mal placé pour lui faire des remarques, vu qu’il y en a plus d’un qui me croisait pour la première fois et qui m’a pris pour un simple ouvrier ; mais je ne vais pas non plus mettre un costard pour aller me dégueulasser à l’usine.
Quoi qu’il en soit, sur le plan humain ce premier contact s’est avéré plutôt positif. Espérons que je ne sois pas déçu par la suite !

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2 réponses à L’habit ne fait pas l’abbesse

  1. Miod dit :

    Être pris pour un grouillot parce que l’on est moins bien sapé que les gens de l’équipe que l’on dirige (et parce qu’on a les pieds, en charentaises, sur le bureau) est une volupté de fin gourmet !

    • Imaginos dit :

      Pris pour un grouillot, c’est d’un banal… Je t’ai jamais raconté la fois où une secrétaire de direction croisée dans un couloir m’avait pris pour Jésus ? :-)

      Sinon, les charentaises, ça risque d’être peu pratique vues mes conditions de travail.
      Les pieds sur le bureau… ça doit faire des années que je ne l’ai pas fait au boulot. Et c’est une attitude de chef, pas de grouillot.

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