Oh, dites !

Audit qualité externe de mon équipe aujourd’hui.
Et évidemment, a fallu que deux jours plus tôt l’une de mes subordonnées se blesse, a priori sans gravité certes, mais avec arrêt de travail à la clé, donc que je passe depuis hier d’effectif minimum pour faire tourner le service à effectif juste en dessous du minimum pour faire tourner le service. Ce qui m’a entre autres choses empêché de préparer l’audit, et surtout de remplir un certain nombre de paperasses qualité à faire impérativement avant la fin de l’année (et au sujet desquelles, vu le peu d’intérêt qu’elles ont, j’ai comme chaque année (mais un peu plus que les années précédentes) allègrement procrastiné). Et il a fallu que je demande à mon suppléant de passer me remplacer pendant l’essentiel de la matinée.
Mais finalement, ça s’est bien passé (non que ça m’ait stressé le moins du monde, mais la direction et la qualité flippaient un peu). Pas d’écart (et pourtant j’en ai mis un flagrant (je ne pouvais pas faire autrement) sous le nez de l’auditrice, qu’elle n’a pas relevé… on était pourtant persuadés qu’on se prendrait au moins celui-ci dans les dents), juste quelques broutilles qui n’ont été que relevées oralement. La matinée de préparation à l’audit avec notre responsable qualité à nous avait été plus « sévère », et les quelques mesures prises suite à cette préparation n’ont même pas été examinées… Limite frustrant de les avoir mises en place !
Et donc, même en sachant qu’il y avait un peu de poussière cachée sous les tapis (c’est une image bien sûr, nous n’avons pas de tapis), et même en sachant qu’il y aurait normalement dû y avoir une deuxième auditrice, qui aurait été compétente sur le plan technique (pasque c’est quand même plus facile de bananer quelqu’un qui n’a qu’une vague notion du boulot concret qu’on fait), c’est quand même assez satisfaisant de pouvoir se dire que non seulement on bosse bien techniquement parlant (et c’est quand même là qu’est la vraie qualité), mais aussi du point de vue de l’assurance qualité, qu’on trouve quand même assez souvent inutilement lourde et pénible à respecter, et dont on n’hésite pas à s’affranchir à certaines occasions.
Bon, on va maintenant pouvoir ressortir notre stock de pansements « périmés » (d’autant plus qu’après discussion avec l’auditrice, à qui j’ai catégoriquement affirmé et maintenu qu’on avait tout jeté, ce n’était même pas la peine de les cacher) ; et il me reste trois semaines pour boucler ma pile de paperasses qualité, que j’aurais dû liquider hier s’il n’y avait pas eu ce stupide accident du travail…

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