Kro en résumé : Casus Belli n° 8

Casus Belli
Le magazine de référence des jeux de rôle
#8
novembre | décembre 2013
Black Book Éditions
ISBN : 978-2-36328-126-5
256 pages (+ couverture), format 16,7 × 21,5 cm environ
9,50 €

Huitième numéro de la quatrième incarnation du titre Casus Bellicb8v4Quasiment six mois après le précédent, voici le nouveau numéro de l’actuelle incarnation de « Casus Belli », incarnation qui se prétend bimestrielle (au cas où le lecteur se poserait la question). On ne va pas insister lourdement, cette fois ci on nous explique que le délai est dû au départ de l’un des deux rédac’chef, pour une fois que c’est pas l’imprimeur…

Forme, prix, non-intérêt de l’abonnement, rien n’a changé.

Courrier des lecteurs : deux pages perdues. Le thème unique de ces pages est le retard du présent numéro, et franchement, qu’est ce que ça peut nous foutre de savoir que certains s’en accommodent et d’autres non ?
Buzz mon rôliste (quel nom ridicule) : deux pages perdues. Dont un savoureux lapsus qui fait dire, à côté de photos des précédents numéros dans des endroits incongrus, envoyées par des lecteurs, que, comme « il s’en est passé du temps depuis le dernier », alors « Casus Belli numéro 7 et Casus Belli numéro 8 ont eu tout le loisir de faire le tour du monde ! » : voilà, l’explication du retard de l’éventuel numéro 9 est toute trouvée : il faisait le tour du monde, comme le présent numéro 8…
Le sondage du bimestre : deux pages perdues. La question était : « Les dés ne servent qu’à faire du bruit derrière l’écran du MJ » (oui, je sais que ce n’est pas une question), les quatre réponses possibles étaient très orientées (pas de « ça dépend », par exemple), et le résultat sans surprise, compte-tenu du fait que les réponses visaient à faire dire aux gens qu’ils étaient d’accord avec la phrase attribuée à Gary Gygax.
Portfolio : deux pages avec une seule et unique illustration, apparemment en rapport avec la cinquième édition d’Ars Magica. Rappelons que le terme portfolio sous-entend qu’il y ait plusieurs illustrations…

Nouvelles du front : six pages.
À l’ouest, du nouveau ! : sept pages sur l’actualité des parutions anglo-saxonnes, soit presque le double des fois précédentes. Voilà un accroissement bienvenu.
Quatre pages sur la GenCon.
Quatre pages sur les nouveautés JdR de la GenCon, c’est-à-dire quatre pages supplémentaires sur l’actualité anglo-saxonne, mais c’est Noël ma parole ? ! ! (ah oui, c’est le numéro de décembre, c’est vrai…)
[…]
La section critique traite uniquement de machins en V.F. (même si les titres pourraient souvent laisser croire le contraire), dont trois pour Pathfinder.
[…]
Les scénarios : on commence avec un scénar pour Pathfinder (quelle surprise !), qui est censé faire suite à un scénario du commerce, ce que je trouve franchement moyen. Heureusement, ça ne semble finalement avoir aucune importance, le scénar (fort correct) étant parfaitement utilisable indépendamment.
Un scénar pour Space Adventure Cobra, qui m’a convaincu que ce n’est pas un contexte de jeu pour moi.
Un scénar pour Agôn. Un scénar pour L’aventure perdue d’Arsène Lupin.

On en arrive à l’inévitable section Chroniques Oubliées, avec des règles pour jouer du contemporain.
Cette section comporte deux scénars. Dans le premier, court, les persos (prétirés) sont impliqués dans un accident de la circulation dans l’Aveyron. Disons que c’est un scénar d’initiation pour personnes relativement mûres, mais au-delà de ça, ça n’a pas beaucoup d’intérêt. Le second se passe à New York et est fantastique (je veux dire par là qu’il en contient et pas qu’un peu ; ce n’est pas un jugement sur sa qualité, pasque sans surprise, il n’est pas du tout à mon goût).

Bâtisses & Artifices décrit un cimetière urbain med-fan’ (enfin, med-fan’, on sait pas trop : il y a une mention de bulldozers à un moment…).
Encore une fois, cette rubrique fait dans l’emploi de noms propres qui se veulent probablement subtils mais dont l’inspiration flagrante casse l’effet auprès des gens qui la perçoivent (sans déconner, un dieu nommé « Anasplatyrhynchos », quand Anas platyrhynchos est le nom latin du canard colvert, et quand l’étymologie (canard à bec plat) est flagrante même pour le non-scientifique, pouviez pas vous fouler un peu les mecs ?).

MJ only est toujours un titre ni français, ni anglais, mais complètement débile. L’article traite de la gestion des combats en JdR. Ou disons plutôt, de la gestion des combats dans une pratique narrativiste du JdR, pasque les principes sur lesquels repose une bonne partie de l’argumentaire de l’auteur ne correspondent pas à ma propre façon de pratiquer le JdR. Du coup, ça limite tout de suite l’intérêt éventuel du truc. Je ne dis pas qu’il n’y a rien d’intéressant dans cet article, mais il y a quand même beaucoup de choses qui ne sont pas pour moi.
[…]
Deux pages avec le plan commenté d’un dungeon. Dans un canard publié en 2013, je trouve ça hallucinant. Ceci dit, le dungeon en question est assez original et même intéressant.
[…]
Il y a un panorama sur les jeux Universom (Silrin, Koros, Berlin XVIII et Whog Shrog), qui écrit systématiquement Tryrhans à la place de Thryrans (les habitants de la planète Thryra) et Falkamppft à la place de Falkampft (un seul p), et n’orthographie pas correctement le nom certes improbable du supplément Metal Fantaisy pour Whog Shrog. Ce panorama est suivi d’une interview de Laurent Trémel.

Huit pages d’interview de Jean-Philippe Jaworski (alias Usher), auteur entre autres de Te Deum pour un massacre et de quelques bouquins med-fan’ salués par la critique.

Deux pages sur la série télé Doctor Who et ses adaptations en JdR.
[…]
Une page de Kroc le Bô, franchement mauvaise (comme d’hab’, quoi).

Côté forme, les coquilles sont toujours au rendez-vous un peu partout, pas énormément mais il y en a. Et puis, si on échappe désormais au recours lourdingue à l’anglais, certains rédacteurs n’ont du français qu’une maîtrise très approximative. Par exemple, dans le scénar Cobra, on apprend qu’un PNJ a la démarche « gracile », ou qu’une lune est « parfaitement viable », j’en passe et des meilleures (ou plutôt des bien pires).

J’ai manqué de motivation pour me lancer dans la lecture de ce numéro, et j’ai franchement manqué d’enthousiasme pendant ladite lecture. Je sais bien que je dis ça à chaque fois, mais ça va finir par arriver, et un jour je ne serai plus suffisamment motivé pour acheter le nouveau numéro de ce « Pathfinder magazine ». Et pourtant, c’est le numéro avec « plein » (par rapport aux précédents) de pages sur l’actualité des parutions anglophones… Allez, je vais ptêt faire un effort encore une fois si l’occasion se présente…

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3 réponses à Kro en résumé : Casus Belli n° 8

  1. Miod dit :

    Dis, ce ne serait pas la huitième incarnation ? Ah, les ravages causés par les abus de co(u)p(i)er-coller…

  2. 賈尼 dit :

    Huitième livraison de la quatrième incarnation.

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