Statis tiquent

Dernière nouveauté au boulot : on nous demande de faire remonter aux grands chefs parisiens des statistiques réalisées sur le mois de février.
Sauf qu’on nous demande ça fin avril, et que comme on ignorait évidemment qu’on allait nous les demander… on n’a bien entendu rien enregistré sur le point en question.
Je n’ai donc eu d’autre possibilité que de râler énergiquement, tout en montrant quand même ma bonne volonté en proposant de leur bidonner des statistiques pifométriques (de toutes façons, pour l’importance que ça a…).
Je me demande quel est le technocrate qui a pondu cette requête stupide. Et quel sera le prochain indicateur qu’on n’avait aucune raison d’enregistrer (on fait bien assez de stockage d’infos inexploitées comme ça, merci), mais qu’on nous demandera quand même de faire remonter.
Et en ces temps de pénurie d’effectifs et d’abandon de certaines de nos tâches fondamentales, je constate qu’il y a encore quelque part bien confortablement installés dans des bureaux des gens qu’on pourrait pourtant dégraisser pour embaucher à leur place du personnel de terrain, ce qui s’accompagnerait sans doute en plus d’une diminution de la masse salariale, puisque j’imagine que le salaire de ces inutiles qui s’emmerdent tellement qu’ils pondent des exigences de ce type doit être relativement conséquent, et en tous cas, bien supérieur à celui d’un manard qui met ses mains dans le cambouis.

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