C’est pourtant simple de faire la différence entre un ssú et un pé chói !

Je ne peux pas reprocher aux artistes ayant illustré les couvertures des deux premiers romans du professeur Barker de ne pas avoir lu les bouquins en question : contrairement à ce qui se pratique un peu trop souvent (en particulier chez Presses Pocket dans la deuxième moitié des années ’80), ces images ont un rapport direct avec le contenu des ouvrages qui les portent.
N’empêche que pour Flamesong, je me préparais avant ma lecture à devoir râler contre Richard Hescox, à qui l’on doit l’illustration pourtant plutôt chouette des deux pans de la couverture.flamesongrectoversoCar les bestioles à six pattes ne semblant guère amicales envers les personnages humains du roman, je croyais dans un premier temps qu’il s’agissait de pé chói, puisque ces créatures sont souvent décrites (dans The Man of Gold en particulier) comme étant insectoïdes ; or les créatures de l’image, si elles ne ressemblent certes guère aux illustrations de pé chói qu’on peut trouver dans les bouquins de JdR, ont des têtes insectoïdes. Mais ça ne pouvait pas coller, car les pé chói sont noirs ou blancs selon les sexes, mais jamais verdâtres.
À la lecture, j’ai compris qu’il s’agissait en fait de ssú. Et là, je dois dire que j’ai été carrément surpris : car ça ne ressemble à aucune des illustrations de ssú qu’on rencontre dans les bouquins de JdR sur Tékumel… Mais il est vrai qu’à l’époque où est paru Flamesong, on ne devait pas avoir grand-chose d’autre à se mettre sous la dent que cette illustration pleine page de Dave Sutherland dans Empire of the Petal Throne, montrant un shén affrontant un ssú…shenssuept

Ce contenu a été publié dans JdR, SF, avec comme mot(s)-clé(s) , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *