Mis la main aujourd’hui sur le nouveau numéro de la quatrième incarnation de « Casus Belli » (n° 9 de mai / juin 2014, faisant suite au précédent numéro du bimestriel, celui de… oh, novembre / décembre 2013 ? j’ai dû mal lire, c’est plutôt un bisannuel).
J’ai commencé mon feuilletage par la planche de Kroc le Bô, qui pour une fois m’a amusé. Je m’apprêtais donc sous ces auspices favorables à découvrir un numéro meilleur que les précédents, mais j’ai immédiatement déchanté : dès le feuilletage des premières pages, j’ai retrouvé concentrés la plupart des motifs des griefs que j’ai exprimé au sujet des précédents (et ça, c’était bien avant de lire le foutage de gueule de la page 7, où dans le courrier des lecteurs, quelqu’un se plaignait (après moi) des pénibles à déchiffrer textes en jaune sur fond insuffisamment contrasté, et se voyait répondre en substance qu’ils arrêtaient cette connerie ; sauf qu’il y en a plusieurs occurrences dans l’ouvrage, la pire étant le jaune sur fond jaune de la page 20 ; je souhaiterais presque au maquettiste et aux décideurs du canard qui ont choisi cette couleur indéchiffrable un vieillissement très difficile en ce qui concerne leur vue, histoire qu’ils fassent moins les malins quand ils auront mon âge ; il est vrai que la réponse ne parlait que d’un « arrêt du jaune sur les textes trop petits », une notion éminemment subjective).
Du coup, j’ai foutu le machin sous la pile de trucs à lire qui encombre mon bureau : j’ai pas le temps (avec le défi du quarantenaire), pas la motivation (après ce décevant feuilletage, et malgré la réapparition de Jérôme dans l’ours du canard), j’ai un pavé SF de plus de 700 pages en anglais à finir en priorité, et en plus je n’ai pas la motivation (mais je l’avais ptêt déjà dit, d’ailleurs…).
J’ai tellement pas la motivation en fait que je me demande vraiment si je chercherai à me procurer le prochain numéro quand il sortira (s’il sort…), d’ici six mois je présume. Je sais, j’ai déjà dit ce genre de choses, mais jamais aussi tôt dans ma découverte d’un numéro : il est donc ptêt temps d’arrêter les frais.
(ah, et précision pour Gianni : tu peux encore faire l’impasse : il y a plus de quarante pages de Chroniques oubliées, un scénario Pathfinder plus gros que les autres scénars du canard, et plein de critiques de bouquins Pathfinder)
Merci :)
Je l’ai feuilleté lors de mon dernier passage chez Ludikbazar et j’ai effectivement constaté que Pathfinder s’y taillait la part du lion. Pourquoi ça s’appelle encore Casus Belli ?
> Pourquoi ça s’appelle encore Casus Belli ?
Pasque le nom fait vendre, tout simplement… La preuve, si ça ne s’appelait pas « Casus Belli », je ne m’y serais jamais intéressé. :-\
Rhoo l’autre hé… Toujours des reproches à la bouche !
Jérôme Darmon aussi critique le dernier CB et il râle pas, lui, au moins…
Je plaisante.
Oui mais lui il l’a lu, il sait de quoi il parle… ;-)
(et puis il a écrit dedans, il ne peut pas être impartial ! :-P )