Utilisateurs artificiels de réseaux sociaux

Je m’étais ému fin mai d’avoir reçu des invitations complètement impersonnelles à rejoindre sur des réseaux sociaux bien connus un individu avec lequel je n’avais plus de contacts depuis la fin des années ’90 ; invitations auxquelles je n’avais évidemment pas donné suite.
J’en ai reçu deux nouvelles, exactement dans le même style, mais émanant cette fois-ci d’une personne avec qui je suis encore en contact. La première, il y a une semaine, avait vite été classée ; mais comme j’ai reçu une relance aujourd’hui, j’ai contacté directement mon camarade pour l’en informer, car je doute que, si l’invitation avait réellement émané de lui, il l’aurait faite de cette façon.
Renseignements pris, le réseau social (sur lequel je ne suis pas inscrit) avait réussi à lui faire croire que c’était moi qui voulais qu’il m’invite. Ce qui signifie deux choses :
– premièrement, le bazar a eu accès à son carnet d’@dresses ;
– deuxièmement, les machines n’ont plus besoin des humains pour les réseaux sociaux : elles peuvent visiblement très bien gérer ça sans nous. À quand un réseau social entièrement virtuel, sans la moindre présence humaine ? On n’en est peut-être pas si loin.

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