Sous le nez

Monter une collection (de JdR ou d’autre chose, mais dans le cas présent, c’est de JdR que je parle), c’est une tâche de longue haleine, surtout sur la fin (si tant est qu’une telle aventure ait une fin), quand on ne cherche plus que des pièces introuvables et souvent vendues à des prix exorbitants lorsque par miracle elles sont disponibles.
Il y a un certain nombre de bouquins et de revues de JdR rares dont je vérifie quotidiennement la disponibilité auprès de mes habituels fournisseurs. N’ayant hélas pas les moyens de tout acheter en même temps, il y en a eu au fil des années un certain nombre que j’ai vu disparaître de leurs stocks du jour au lendemain, pour parfois (mais plutôt rarement dans l’ensemble) réapparaître un certain temps après. À chaque fois, c’est frustrant, mais on s’y fait.
Là où ça devient particulièrement frustrant, c’est quand l’un des quelques trucs que je comptais bien me payer début août avec la paie, et dont il restait encore un exemplaire d’occase à vendre à un prix raisonnable, a été acheté sans crier gare par un collectionneur concurrent quelques jours avant ma commande.
C’est certes pas pire que la fois où un objet m’est passé sous le nez le temps que je finalise une commande, il y a quelques années, mais ça fait bien chier quand même. Et ce, d’autant plus que ça aurait dû me permettre de compléter une intégrale…
Tant pis, j’attendrai une nouvelle occasion, s’il s’en présente une. Et puis je peux me permettre de me montrer patient : je connais déjà le contenu de l’ouvrage en question…
N’empêche que, comme je vous l’ai peut-être déjà fait remarquer, ça fait bien chier.

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