Défi 2014 : scénario n° 29, les commentaires

Ce tirage était le seizième de la série.

La maîtresse du capitaine m’a orienté vers du cape et épée, mais comme je voulais éviter d’exploiter un contexte historique (la France des mousquetaires, par exemple), je me suis logiquement rabattu sur Lace & Steel (notez que si ce tirage avait été plus tardif dans la série, j’aurais probablement pensé à Space 1890 (qui n’est pas du cape et épée), mais à ce stade là de la préparation du défi, je préférais garder ce contexte facile d’utilisation (pour moi au moins) en réserve).
J’avais également fugitivement envisagé de pondre un scénario dans les Royaumes hyboriens (l’univers de Conan), en me disant que ce contexte serait peut-être plus facile à mettre en œuvre ; mais après avoir cherché dans quel pays je pourrais placer mon histoire (je m’étais décidé pour les cités-États de Corynthe), je suis assez vite revenu au Mittelmarch de L&S : pour que l’exil fonctionne, il faut que les persos aient envie de revenir, ce qui ne marche pas des masses dans un contexte où on joue le plus souvent des aventuriers errants et sans attache…

Le développement a connu un démarrage difficile : dans un premier temps, je prenais l’exil au pied de la lettre, et les persos y étaient effectivement condamnés, ou faisaient partie de l’entourage de quelqu’un qui y était condamné. Après avoir modifié ce point, et tout le reste de mon idée de scénar avec lui, c’est devenu plus facile.

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4 réponses à Défi 2014 : scénario n° 29, les commentaires

  1. Rappar dit :

    Lace & Steel m’est passé entre les mains, et je n’y ai vu aucun intérêt (« un contexte cape & épée avec des centaures nimportenawak wtf »). Je me demande si on ne pourrait pas réadapter le scénar en historique (mais Port-Royal a lieu à une date bien définie… ou alors on ramènerait des protestants rigoureux ;))

    Bravo pour avoir donné du sens à la première phrase « La maîtresse du capitaine amène les PJ à se rendre en exil pour y tuer des fanatiques religieux », phrase qui me paraissait terriblement trop précise ;)

    J’aime bien dans tes scénars les détails qui font vrais (je suis Simulationniste dans l’âme), pourraient remplir une séance entière, et constituent des obstacles, comme « et la douane? Et les difficultés de voyage? Et la langue? et les persos qui font tâche dans le paysage? Et les services de sécurité adverses? ». Là il y a tellement de difficultés que les persos devraient avoir accès à des gadgets ou des pouvoirs peu communs ;)

    Inversement, sur la fin il me semble qu’il y a une tactique bourrine qui marcherait bien, quand les persos s’aperçoivent qu’ils ne peuvent tuer qu’un des maîtres de l’ordre. D’abord, on pourrait se dire que même s’ils tuent les maîtres, d’autres pourront prendre leur place. Mais si les PJ s’arrangent pour mettre le feu à l’abbaye de telle façon qu’elle soit complètement détruite (et bloquent les portes pour qu’il y ait un max de moines victimes)? Est-ce que cela ne constituerait pas un coup fatal pour l’ordre? :)

    • Rappar dit :

      à la réflexion, j’adore ces obstacles, mais je me demande s’ils ne vont pas à l’encontre du genre Cape & Epée, qui est fait d’acrobaties et de duels, pas trop de ruse, de préparation et de tactique. Donc pour passer les douanes en fait, les PJ doivent galoper à travers et semer les poursuivants. Et tout à l’avenant… ils se font repérer? Ils se battent et s’échappent.

      • Imaginos dit :

        Mouais… Pour un groupe de paladins à AD&D OK, pour des chevaliers arthuriens admettons, mais je ne vois pas pourquoi le cape et épée serait incompatible avec ruses et finesses…

    • Imaginos dit :

      > Lace & Steel m’est passé entre les mains, et je n’y ai vu aucun intérêt (“un contexte cape & épée avec des centaures nimportenawak wtf”).

      Oui, tu me l’as dit et écrit plusieurs fois je pense. ;-)
      C’était un peu mon opinion initiale dessus, avant que je ne réalise qu’on pouvait s’en servir pour exploiter les poncifs du cape et épée (genre que j’aime bien) sans se retrouver bridé par les réalités historiques (qui, donc, me gonflent désormais, à part ptêt en western). Certes, je baisserais sans doute le curseur fantastique si je devais m’en servir un jour…

      > Je me demande si on ne pourrait pas réadapter le scénar en historique (mais Port-Royal a lieu à une date bien définie… ou alors on ramènerait des protestants rigoureux ;))

      L’inspiration était plutôt à chercher du côté de Savonarole à la base.

      > J’aime bien dans tes scénars les détails qui font vrais (je suis Simulationniste dans l’âme), pourraient remplir une séance entière, et constituent des obstacles,

      Je suppose que ça fait partie de ma « patte » (touch, selon l’expression consacrée en d’autres lieux).

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