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(1965 / 1966)
Série télé western en 48 épisodes de 22 mn environ, autrefois diffusée en V.F. sous le titre Le proscrit
Le héros, Jason McCord (incarné par Chuck Connors), est un ancien capitaine de cavalerie. Seul survivant (laissé pour mort sur le champ de bataille) d’un massacre par les Apaches en 1871 à Bitter Creek, il est accusé à tort d’avoir fui (donc d’être un déserteur), dégradé et renvoyé honteusement de l’armée, son nom terni par la réputation d’être un lâche, réputation qui s’est bien répandue. Il erre ensuite à travers l’Ouest comme une sorte de redresseur de torts, de protecteur des opprimés et des minorités, et de défenseur de la veuve et de l’orphelin (enfin, c’est pas tout à fait son but dans la vie, d’ailleurs il cherche principalement du boulot comme géologue ou topographe, mais il n’arrête pas de tomber sur des situations dans ce genre), puis de temps en temps en mission spéciale ultra-secrète pour le compte du président Grant.
Parfois, ça tourne un peu trop à la dégoulinade naïve de bons sentiments.
Les Indiens sont souvent incarnés par des acteurs blancs.
McCord s’avère être probablement le meilleur boxeur, le meilleur sabreur, le meilleur cavalier, et le tireur le plus rapide, de tout l’Ouest, ou peu s’en faut. C’est normal me direz vous, c’est lui le héros ; mais à force ça fait un peu gros.
Malgré le fait que certains personnages secondaires soient récurrents, ça peut se regarder dans le désordre (à part évidemment les quelques épisodes doubles ou triples). D’ailleurs, la continuité temporelle n’est absolument pas respectée : d’un épisode à l’autre, on oscille entre 1872 et 1877, en revenant souvent vers 1873 / 1874. Et il n’y a pas de fin : la série aurait probablement pu continuer longtemps comme ça.
Les épisodes sont très courts, donc on n’a pas le temps de commencer à s’ennuyer. C’est sympa, c’est vite regardé, mais ça n’a rien d’extraordinaire : dans le fond, ce n’est qu’une série de western comme les Américains en ont fait tant à l’époque…