The Thing
Film de SF de 2011, prélude au film de Carpenter du même nom (1982)Il se passe juste avant les évènements de son ancêtre : à la (fictive) station antarctique norvégienne Thule, les scientifiques ont découvert un vaisseau spatial sous la glace, ainsi qu’un extra-terrestre congelé. Kate Lloyd (Mary Elizabeth Winstead), une jeune paléontologue américaine de l’université de Columbia, est recrutée en urgence pour accompagner un important scientifique norvégien qui se rend spécialement sur place avec son assistant pour examiner l’ET (que vient foutre une Américaine là-dedans, à part flatter le public amerloque, je me le demande franchement ; vous ne me ferez pas croire qu’il n’y a pas en Norvège de paléontologue capable de dégager un spécimen gelé). Évidemment, l’ET n’est pas mort du tout, il s’échappe de la glace tout seul comme un grand, s’avère capable d’imiter l’aspect de ses victimes, et le massacre commence.
Tout ce qui est censé être scientifique dans ce film oscille entre le grand et le petit n’importe quoi. Et je ne comprends toujours pas ce que font des armes de guerre (fusil d’assaut, lance-flammes, grenades) dans une base scientique en Antarctique.
Ce machin n’arrive pas à la cheville du film de Carpenter (mais c’était prévisible). Je l’ai même trouvé franchement mauvais (et le n’importe quoi scientifique a évidemment joué de façon non négligeable dans cet avis). Avec le recul et pour un spectateur bon public et qui n’aurait pas vu le film de Carpenter, ça se laisserait ptêt à peu près regarder. Cependant, les personnalités des différents protagonistes sont sous-employées (dommage, l’interaction entre le scientifique important sûr de lui et imbu de lui-même et la jeune paléontologue aurait pu donner des trucs plus intéressants ; du moins si le film avait été scientifiquement cohérent), et puis y a pas à dire, c’est juste une resucée du film de Carpenter avec plus d’effets spéciaux et deux personnages féminins (qui semblent un peu être là pour des raisons de quotas, bien que Kate Lloyd soit le personnage principal du film). Bref, un prélude qui n’apporte rien à sa suite préexistante.