Missing in Action
1984
Film d’action à la gloire de l’Amérique reaganienne triomphante et de Chuck Norris tout puissantÉvadé il y a un an d’un camp de prisonniers de guerre américains au Vietnam où il a été enfermé pendant sept ans, le colonel James Braddock (Chuck Norris) accepte de participer à des discussions américano-vietnamiennes concernant le sort d’hypothétiques autres prisonniers américains au Vietnam : les Vietnamiens (qui sont les méchants fourbes de l’histoire) affirment qu’ils ne détiennent plus d’Américains, mais Braddock sait que c’est faux, obtient l’emplacement d’un camp et part en Thaïlande (suivi par des agents secrets vietnamiens qui vont lui mettre des bâtons dans les roues) monter une expédition pour aller libérer les prisonniers dudit camp (à lui tout seul, et avec des informations très imprécises qui sont en gros et de mémoire « le camp est à 8 km dans le delta » : ça me parait un peu léger pour trouver l’endroit, mais il le fait pourtant avec une facilité déconcertante).
Si l’expédition était un peu mieux montée et comprenait plus de monde, ça serait presque correct. Pas terrible et plutôt de mauvais goût (surtout avec la représentation qui est faite des Vietnamiens, qui passait ptêt à l’époque mais qu’on trouverait franchement raciste si le film sortait métnan), mais globalement correct. À part encore la fin, trop dégoulinante d’Amérique triomphante et vengeresse (n’ayant pas digéré de s’être fait botter le cul au Vietnam) : l’hélicoptère qui a récupéré Braddock et les anciens prisonniers se pose en plein cœur de Ho-Chi-Minh-Ville devant le bâtiment où ont lieu les discussions et tout ce monde rentre en force dans la salle où elles se tiennent, ah merde je vous ai raconté la fin ; mais de toutes façons, j’allais vous recommander chaudement de ne pas regarder ce navet, alors c’est pas grave.