Mad Max – Fury Road
(2015)
Film post-cataclysmique, quatrième de la série Mad MaxTrente ans ayant passé depuis Mad Max au delà du dôme du tonnerre, ce n’est plus Mel Gibson qui tient le rôle-titre, mais Tom Hardy.
C’est plein de bruits de moteurs, de fureur routière et de bastons véhiculaires avec une esthétique « baroque » m’évoquant les excès de Warhammer 40.000 avec une touche de Brom. À part ça, le synopsis est assez banal : Max est capturé par les sbires du potentat local Immortan Joe, sert de perfusion vivante pour l’un d’eux, part donc enchaîné à lui à la poursuite du camion conduit par Imperator Furiosa, conductrice de confiance d’Immortan Joe qui lui a faussé compagnie en embarquant son harem, et s’efforce de s’échapper à travers le désert en faisant alliance avec elle.
Le problème, c’est que tout ça se résume à des scènes de poursuites et de combats motorisés, pasque dès que le spectateur commence à réfléchir à ce qu’il regarde, il réalise que l’histoire est incohérente. Dommage, pasque visuellement quand même, on en prend effectivement pas mal dans la vue (même si c’est parfois trop baroque pour moi, comme les guignols qui se balancent en haut de longues perches pour aller attaquer le véhicule d’à côté, sans pour autant déséquilibrer leur propre véhicule, ou le type qui joue de la guitare lance-flammes devant un mur d’amplis monté sur un camion lancé en pleine poursuite).
Si vous êtes capables de regarder deux heures d’images animées sans réfléchir à leur cohérence (ou plutôt, à leur absence d’icelle), ça peut ptêt vous plaire. Sinon, vous risquez d’être assez rapidement déçus.
Ça a quand même été tourné avec des vrais cascades et de vrais cascadeurs et non via des images de synthèse. Donc les guignols qui se balancent au bout des perches sont très forts car ils ne déséquilibrent pas leur véhicule :)
Ça n’en reste pas moins complètement irréaliste…
Ils ne déséquilibrent pas leurs véhicules pasqu’il y a des gugusses qui font contrepoids en bas des perches lors des cascades, gugusses qui ont été gommés par les effets spéciaux :
I stand corrected. Mais ça reste du cinéma à l’ancienne, pour moi !