Le pêcheur
Clifford D. Simak
J’ai lu SF n° 609
ISBN 2-277-11609-2
© Club du Livre d’Anticipation, 1965
V.O. : Time is the Simplest Thing, © Clifford D. Simak, 1961
318 pages
Roman de SF futuriste avec pouvoirs psioniquesL’humanité n’a pas réussi à conquérir l’espace, mais une solution a quand même été trouvée pour l’explorer : on fait appel à des personnes dotées de capacités parakinétiques (PK ; des pouvoirs psioniques), qui peuvent projeter leur esprit vers de lointaines exoplanètes et parfois en ramener des choses intéressantes (de nouveaux matériaux ou de nouvelles plantes à cultiver, par exemple). Ou bien, dans le cas du héros, des choses moins intéressantes : car son esprit revient avec comme passager clandestin celui d’un ET qu’il a rencontré.
Or un de ses anciens collègues l’avait mis en garde : si jamais un truc de ce genre lui arrivait, il lui fallait absolument fuir l’Hameçon, l’organisation qui explore ainsi les étoiles depuis sa base située au Mexique. Donc il se sauve discrètement, mais il est poursuivi par la sécurité de l’Hameçon, et il tente de rejoindre un lieu supposé sûr au Dakota du Sud. Son périple lui fait découvrir une société américaine devenue profondément superstitieuse et considérant les PK comme des monstres desquels il faut se protéger, voire qu’il faut lyncher quand on en a l’occasion…
C’est plutôt pas mal, c’est prenant, ça se lit vite et il y a pas mal de rebondissements inattendus. J’ai bien aimé.