Brancardier !

Journée recyclage secourisme au siège aujourd’hui.
Comme d’hab’, le sympathique formateur se pointe en salle de formation avec une pleine fourgonnette de matos.
À la fin, tout le monde se barre et le laisse en plan avec tout son volumineux bordel à descendre jusqu’à son véhicule. Y en a que trois qui sont venus spontanément lui filer un coup de main pour transporter son bazar : la personne du siège qui organisait la formation, la collègue avec laquelle je covoiturais et moi-même (du coup, je me suis entre autres coltiné la lourde et encombrante (surtout dans un escalier pas très large) caisse contenant le mannequin de réanimation cardio-vasculaire format adulte et ses accessoires). Tous les autres se sont barrés en loucedé (bon OK, y en a cinq qui avaient de la route à faire et qu’on pourrait donc considérer comme excusés (mais ma collègue et moi-même étions également dans ce cas), mais sur une assistance de quinze personnes, ça en laisse quand même sept qui auraient pu faire comme nous).
Être sauveteur secouriste du travail, c’est un acte civique. Filer spontanément un coup de main à quelqu’un avec qui on travaille et qui en a besoin, aussi. Mais manifestement, ça nécessite aussi un certain esprit d’initiative, ce qui n’est pas donné à tout le monde… À moins qu’il ne s’agisse tout simplement de bon sens. Toutes choses dont on pourrait cependant croire qu’un SST doit être pourvu.

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