Kro en résumé : Les chemins de la liberté

The Way Back
(2010)

Adaptation du livre de Slawomir Rawicz À marche forcéelescheminsdelaliberteLe livre raconte la déportation au goulag de l’auteur suite à l’invasion de la Pologne par Staline, son évasion avec quelques autres prisonniers, et sa longue traversée de l’Asie à pied jusqu’aux Indes anglaises, mais l’authenticité de ce récit est désormais plus que mise en doute.
C’est amusant de constater que le film semble presque être une réponse aux critiques, corrigeant les lacunes du livre, en particulier en montrant tout ce qu’on a reproché à Rawicz de ne pas avoir montré : c’en devenait presque caricatural à mes yeux. Le personnage principal n’est pas Rawicz (dont il est établi qu’il n’a pas fait la traversée qu’il raconte), mais un prénommé Janusz.
J’ai trouvé dommage que la traversée de l’Himalaya soit tout simplement court-circuitée. Je ne demandais pas qu’on nous montre des yétis, mais c’est quand même une élision un peu facile.
Un sympathique voyage à travers une nature hostile et meurtrière, mais pas de quoi s’enthousiasmer non plus. J’irai même jusqu’à dire que je suis plutôt déçu.

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4 réponses à Kro en résumé : Les chemins de la liberté

  1. 賈尼 dit :

    J’aimais bien le personnage campé par Colin Farrell alors qu’il avait plutôt concentré le feu nourri des critiques.
    La partie dans les déserts est pas mal, et fait quand même réfléchir à la facilité avec laquelle on laisse généralement les persos traverser de grandes étendues désertiques dans les parties de jdr.

    • Imaginos dit :

      Sauf erreur de ma part (ça fait longtemps que je l’ai lu, je n’en ai plus guère de souvenirs nets), le personnage en question est une invention du film qui n’avait pas d’équivalent dans le bouquin. Ça n’aide pas à le faire apprécier quand on croit voir l’adaptation du livre…

  2. FaenyX dit :

    C’est un beau film (comme souvent avec Peter Weir), mais les souffrances accumulées par ses héros finissent par se faire sentir chez le spectateur. La nature est la plus forte (comme souvent chez Peter Weir…oui, je sais, je radote) et ici, on s’en rend bien compte. J’en avais dit plutôt du bien aussi, il y a quelques mois, je crois…

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