Strange Days
(1995)
Film futuriste dans un futur très proche (-punk mais pas cyber-)L’histoire se déroule à Los Angeles les 30 et 31 décembre 1999, juste avant le passage à l’an 2000. Le seul truc technologique un peu futuriste (pour l’époque : le film date de 1995) est le SQUID, un appareil qui permet d’enregistrer sur une « cassette » les sensations de son porteur, enregistrement qui peut ensuite être « vu » par quelqu’un d’autre qui le ressent comme s’il vivait les choses lui-même ; ce truc a été développé pour la police, et ses applications « civiles » sont illégales. Los Angeles est une ville violente avec une police quasi-militaire et d’énormes tensions entre cette dernière et la communauté noire, en particulier. Et justement, un rappeur important dans ladite communauté vient d’être tué par balles. Lenny Nero, un ex-flic devenu trafiquant de cassettes SQUID, se retrouve en possession d’une cassette montrant la scène (et les coupables, donc), cassette que les meurtriers veulent à tout prix récupérer (même s’il faut tuer à nouveau) et dont la diffusion pourrait mettre la ville à feu et à sang.
Nero est le personnage principal, mais Angela Bassett crève nettement plus l’écran dans le rôle de Mace, chauffeur plus ou moins garde du corps.
Je m’étais persuadé après l’avoir vu pour la première fois que c’était basé sur un texte de Philip K. Dick, mais ça ne semble pas être le cas.
C’est un bon film.