Larmes oniriques

Ce matin, alors que je m’apprêtais à narrer à mon adjointe mon dernier rêve de la nuit, qui mettait en scène plusieurs de nos collègues sur notre lieu de travail (et n’a pas grand intérêt pour les personnes extérieures, raison pour laquelle je ne vous le raconterai pas), elle m’a rétorqué immédiatement qu’elle avait elle aussi rêvé de boulot. Sauf que dans son cas, c’était un cauchemar : je l’avais engueulée comme du poisson pourri pour une erreur (grave, certes) qu’elle avait commise (ou peut-être pas elle : je n’ai pas eu tous les détails), le ton était monté des deux côtés, et elle avait fini en pleurs. Dans son rêve, mais aussi pour de vrai, puisqu’elle s’était alors réveillée les joues pleines de larmes.
Je ne sais pas lequel de nous deux a été le plus traumatisé finalement : pasque pour ma part, j’ai été choqué que son subconscient puisse imaginer que je me comporte comme ça envers elle, et encore plus au point qu’elle se mette à chialer pour de vrai dans son sommeil. Certes, on en a rigolé à plusieurs reprises dans la journée (vu qu’on bossait en binôme, pour une fois), mais quelque part (et bien que je décline toute responsabilité dans ce qui peut se passer dans ses rêves : je n’ai déjà aucun contrôle sur les miens), ça m’embête.
M’demande si je suis suffisamment affecté par cette histoire pour que j’en rêve à mon tour dans un proche avenir…

Ce contenu a été publié dans Ma vie est un drame, On n'a pas des métiers faciles, Rêves. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *