The Revenant
2016
Western au temps des trappeurs de castors et des fusils chargés par la gueule, en partie basé sur des faits réels ayant eu lieu en 1823Les quelques survivants d’un groupe de trappeurs attaqué par des Indiens tentent de regagner la civilisation. L’un d’eux, Glass (Leonardo DiCaprio, qui cette fois n’a pas un rôle de beau gosse), est attaqué par un grizzly et grièvement blessé. Le chef de l’expédition demande que quelques hommes restent avec lui jusqu’à sa mort, pour lui donner une sépulture correcte, et trois acceptent : le propre fils de Glass (un métis indien, en butte au racisme de certains blancs), et deux autres trappeurs motivés par une prime qui leur a été promise pour ce faire. Comme il ne crève toujours pas, ses compagnons finissent par le laisser pour mort (après que l’un d’eux ait tué son fils). Mais il survit et cherche à son tour à regagner ladite civilisation, bien lointaine (surtout quand on se déplace en rampant et d’autant plus que l’hiver commence), pour se venger du type qui a tué son fils.
Le film dure plus de 2 h 30 mn. Il y a des paysages assez chouettes, c’est bien terre-à-terre dans la description de la (sur)vie dans la forêt, et c’est un film correct. Mais finalement, correct sans plus. J’ai la désagréable impression d’être resté sur ma faim.