Commensaux familiers

Il y a des souris dans mon composteur.
Ça fait longtemps que je le sais : j’ai d’abord vu des crottes dedans il y a des années, puis à plusieurs reprises l’arrière-train et la queue d’une de ces bestioles en train de se carapater au moment où j’ouvrais le couvercle pour y déverser mon seau d’épluchures.
Mais ce matin, le spectacle a été pour le moins surprenant : car au lieu de se barrer en vitesse dès l’ouverture du couvercle (ou au pire, dès que je tape le fond du seau sur ledit couvercle pour finir de le vider en décollant les épluchures du fond, ce qui fait aussi s’envoler les piafs cachés dans l’épais laurier du voisin), les souris sont sorties des profondeurs du tas de compost et venues bien tranquillement regarder ce que je venais de leur déposer cette fois-ci. J’en ai compté au moins quatre, peut-être cinq, et je n’exclue pas qu’il y en ait eu plus, certaines étant moins hardies que les autres. Le fait que je sois juste au-dessus d’elles à les regarder n’a pas semblé les déranger. J’avais presque envie d’essayer d’en attraper une à la main (la première à être sortie, qui est restée bien tranquillement sans bouger, alors que ses congénères, probablement moins à l’aise en ma présence, se déplaçaient)…
Même si je me fiche bien qu’elles viennent squatter dans le composteur (c’est dehors ; c’est pas comme quand j’en avais dans la maison), et si je n’ai donc aucune intention de chercher à les en faire partir ou à les tuer, leur familiarité soudaine m’a franchement étonné. M’demande si elles me feront le même coup demain…

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