Du cambouis jusqu’aux cou…

Repris le boulot ce matin, avec de lourdes appréhensions, vu que malgré l’inaction forcée de ces deux dernières semaines, j’avais mal même au repos (l’avant-dernière nuit avait été assez terrible sur ce plan).
À ma grande surprise, la mécanique a beaucoup mieux tenu le coup que ce à quoi je m’attendais. Certes, la journée a été relativement calme (donc je n’ai pas eu de coup de bourre), j’ai essayé de faire attention, et j’ai évité les gestes les plus pénibles (que je compte de toutes façons ne plus faire désormais, vu que je les faisais, soit pour arranger d’autres personnes qui étaient déjà bien occupées, soit pour gagner du temps moi-même), mais j’ai eu l’occasion de pratiquer quasiment tout l’éventail des gestes que je réalise en routine, et ça s’est passé sans douleur particulière (même si c’était avec une « sensibilité » certaine).
(heureusement que mon adjointe, qui a souffert de la même pathologie il y a quelques années, était en vacances et ne m’a donc pas vu bosser, sinon elle m’aurait sûrement engueulé ; déjà qu’elle m’avait reproché (à juste titre, certes) de ne pas avoir accepté d’entrée de jeu de prendre un arrêt de travail…)
Même à froid après la sieste, pas de souci particulier et pas plus mal qu’avant de commencer ma journée. On verra ce que ça dira après une (petite) nuit de sommeil, et de toutes façons je suis loin d’en avoir fini avec la kiné. Mais je suis nettement plus optimiste quant à l’avenir que je ne l’étais jusqu’à ce matin.
Quant à revenir à un stade où je n’aurai plus de douleur nulle part, plus la sensation permanente de mon corps qui se rappelle à mon attention, je crains fort par contre qu’il ne faille pas y compter. Fait pas bon vieillir…

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