Ornithes au logis

Ça fait des années que j’ai l’impression que l’avifaune de nos jardins a beaucoup perdu en variété, et qu’on ne voit quasiment plus que des pies, des tourterelles, des corneilles, des merles et (mais en nombre bien moindre qu’il y a quelques décennies) des moineaux.
Mais, de passage ce ouéquande au domicile parental, j’ai tout d’abord eu la chance de pouvoir observer (à travers une vitre) un couple de chardonnerets que j’avais déjà remarqués il y a quelques semaines. Sachant que l’espèce est considérée comme menacée, c’est un spectacle que je trouvais d’autant plus plaisant.
Pendant que je les regardais sautiller en compagnie de quelques moineaux, un Oiseau plus gros est rapidement passé dans mon champ de vision et a disparu dans le feuillage d’un cerisier. Je n’avais pas eu le temps d’en identifier l’espèce, mais ça ressemblait à un pic vert, volatile que je n’avais jusqu’à présent jamais eu l’occasion d’observer aussi près des habitations (et que je ne m’attendais pas à voir ici). Quand il est sorti de sa cachette un peu plus tard pour aller se poser sur le tronc d’un pêcher, j’ai eu confirmation que ma diagnose était juste (il était un peu loin et je n’ai pas spécialement fait attention à ce détail, mais il me semble qu’il s’agissait d’une femelle). Et quand il s’est envolé hors de ma vue, son cri familier m’a fait prendre conscience du fait que ce n’était pas la première fois que j’étais en présence d’une de ces bestioles dans un jardin (même si je serais bien en peine de dire à quel(s) endroit(s) je l’avais déjà entendu).

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