Compte-rendu d’une partie de Traveller
(le nom de la campagne est toujours provisoire…)
S’étant substantiellement enrichis grâce au démantèlement d’une épave découverte dans le système de Denotam (Marches Directes / Vilis 1413), Damien Parker, Lonyi Yundis Barek, Lerbert Von Garthel et Quentin Williamson, à bord de l’estafette En Fâcheuse Posture (matricule S001838-C) ont décidé de se rendre à Lunion (Marches Directes / Lunion 2124), dont la Bourse est réputée et où se trouvent les plus importants chantiers de construction spatiale des Marches Directes (ainsi qu’une base du SIEI où ils pourraient déposer l’appareil s’ils se procuraient un autre vaisseau). Ils comptent en effet placer en Bourse leur récente fortune et à terme acheter un vaisseau bien à eux pour remplacer celui qui leur a été simplement prêté par le SIEI et qui risque fort d’être mis à la casse dans un avenir relativement proche. En Fâcheuse Posture saute donc en direction de sa prochaine escale, Mirriam (Marches Directes / Vilis 1315), le 191-1105.
Le saut se déroule sans encombre, et une semaine plus tard le vaisseau émerge dans le système de Mirriam, principalement occupé par une base stellaire installée sur la lune du monde principal. La population de ce dernier ne s’élève qu’à environ mille habitants, vivant dans des fermes isolées. En l’absence de géante gazeuse, Lerbert met le cap sur la planète, pour y ravitailler en écumant les océans. Les aventuriers décident ensuite de ne pas s’attarder sur place et, après quelques hésitations sur le choix de leur prochaine escale, mettent le cap sur Frénésy (Marches Directes / Vilis 1116), la capitale du sous-secteur.
Comme Mirriam, Frénésy abrite une base stellaire mais n’a pas de géante gazeuse. La planète elle-même étant dépourvue d’atmosphère et d’eau, il va falloir ravitailler en achetant de l’hydrogène liquide au spatioport. Tout en prenant la direction du petit monde rocheux et gelé, Lerbert, par acquit de conscience, mobilise comme d’habitude les senseurs de bord à la recherche d’une éventuelle épave. Pour une fois, cette recherche est couronnée de succès, car il détecte une masse métallique inerte sur l’orbite de la ceinture d’astéroïdes, masse qui s’avère être effectivement ce qui reste du Mermelant, un cargo provincial de 1000 tonneaux, de classe Magnadon.
L’appareil, dont le transpondeur n’émet pas et dont les réacteurs sont éteints, est très fortement endommagé et semble sur le point de se disloquer. Il a visiblement été attaqué et pillé. Dans la soute (en apesanteur comme le reste de l’épave), Quentin découvre un corps en combinaison spatiale, dont la tête a été broyée. Il récupère l’ordinateur personnel que le mort portait à l’avant-bras.
Après avoir consolidé l’épave en soudant des pièces récupérées à d’autres endroits, Quentin et son robot mécanicien 63MEK49 l’amarrent à l’estafette, afin de la remorquer (lentement) jusqu’à Frénésy. Pendant le trajet vers la planète, Lonyi fait quelques recherches sur le réseau informatique local : elle apprend que le Mermelant a été déclaré perdu entre Stellatio (Marches Directes / Vilis 1216) et Frénésy en 1083 pendant la Quatrième Guerre Frontalière, et que le dessin, représentant un crâne surmonté d’une flamme, arboré par la combinaison spatiale du mort, était l’emblème de Thorfinn le Sanglant, un tristement célèbre corsaire des Mondes-Épées ayant sévi dans la région pendant le conflit et amassé un butin conséquent, avant que son vaisseau (le Banderille) ne soit détruit lors d’une confrontation avec des appareils de la Stellaire en 1084. Quentin réussit à craquer la sécurité de l’ordinateur personnel, dont le contenu (en sagamaal, la langue des Mondes-Épées, que sait lire Lonyi) révèle entre autres l’identité probable du mort (Harold Störe). Parmi les nombreuses photos figurant dans l’appareil, une série intéresse tout particulièrement les aventuriers : elle montre des hommes (probablement Thorfinn le Sanglant et sa bande) et un vaisseau spatial de classe Hermodr (probablement le Banderille), dans un paysage montrant un lac de montagne entouré d’une végétation luxuriante de type jungle, avec des sommets se découpant en arrière-plan.
Espérant parvenir à découvrir le repaire de Thorfinn grâce à ces images, les voyageurs décident de focaliser tout d’abord leurs recherches sur les deux mondes pris ou repris par l’Imperium aux Mondes-Épées à l’issue du conflit, suite à l’armistice de 1084 : Margesi (Marches Directes / Vilis 1020) et Saurus (Marches Directes / Vilis 1320). En faisant quelques recherches en ligne, ils parviennent à la conclusion que les photos ont probablement été prises sur cette dernière planète, qui, par chance, se trouve sur leur trajet vers Lunion.
Après avoir vendu l’épave à la ferraille et ravitaillé en hydrogène, les aventuriers repartent en direction de Garda-Vilis (Marches Directes / Vilis 1118).
Alors qu’il s’oriente dans le système avant d’aller faire le plein à l’une des deux géantes gazeuses, Lerbert a encore une fois la chance de déceler un écho « suspect » que les voyageurs décident d’aller voir de plus près. Il s’agit bien d’un petit vaisseau de classe Serpent, le Linnorm (appartenant à la mégacorp SuSAG), qui dérive, moteurs éteints, et ne répond pas aux appels du pilote. Lerbert manœuvre pour se placer bord à bord, et ses compagnons se rendent à bord de l’autre appareil. Ils y trouvent le pilote et l’unique passager morts, visiblement tués par arme à feu, la soute de l’aéromobile vide, et les moteurs sabotés par des explosions à des endroits clés. Dans la soute se trouve un compartiment verrouillé, dont ils finissent par réussir à ouvrir la porte. Il renferme un petit coffre-fort, dont Lonyi trouve la combinaison en craquant l’ordinateur personnel du pilote. À l’intérieur sont soigneusement rangés plusieurs flacons scellés contenant des liquides (peut-être des médicaments ?) et seulement identifiés par des codes alphanumériques. Aucune information à leur sujet ne figure dans l’ordinateur de bord ni dans celui du pilote, et celui du passager résiste aux tentatives de Lonyi et de Quentin pour accéder à son contenu. Damien semble très intéressé par cette découverte, mais faute de disposer du matériel nécessaire pour en réaliser une analyse poussée, il finit par se résoudre à les laisser à leur place et à refermer le coffre-fort.
Lonyi prend contact avec la succursale de SuSAG sur Garda-Vilis et négocie une récompense financière pour le remorquage de l’épave jusqu’au spatioport orbital. Une fois la somme convenue versée, et l’enquête policière les ayant innocentés de la mort des deux occupants de Linnorm, les aventuriers décident de ne pas faire de tourisme sur place, n’ayant pas envie de devoir s’affubler de masques respiratoires pour filtrer les composés toxiques de l’atmosphère, et craignant surtout d’être impliqués malgré eux dans une action violente de la Ligue de Libération de Tanoose, mouvement insurrectionnel visant à délivrer la planète du joug de Vilis (Marches Directes / Vilis 1119), qui l’a colonisée en 290 après être venue sauver de l’extinction les descendants des premiers pionniers. L’insurrection, et sa répression violente par le pouvoir vilisan, connaissent en effet un net regain depuis 1103.
C’est justement vers Vilis qu’En Fâcheuse Posture poursuit son périple.
En l’absence de géante gazeuse, Lerbert (qui cette fois-ci n’a pas détecté d’épave dans le système) obtient l’autorisation de ravitailler en écumant l’une des mers de la planète.
Plutôt petite et fortement peuplée (huit milliards d’habitants), Vilis est un monde très industrialisé. La société vilisane est fortement militarisée et très attachée à conserver la colonie de Garda-Vilis. Le port d’armes est chose courante chez les habitants.
Cherchant un moyen de gagner un peu d’argent, les aventuriers sont contactés par Suzanne Bolanoro, l’une des cadres dirigeantes de l’antenne vilisane d’Herbametics, qui souhaite les envoyer récupérer un objet dans une épave. Beaucoup plus petite que SuSAG, Herbametics est une société pharmaceutique spécialisée dans la phytothérapie, ce qui plait à Damien qui se renseigne sur leur gamme de produits et constate que la plupart d’entre-eux ont une efficacité thérapeutique au mieux douteuse. Lonyi pour sa part craint plutôt une entourloupe lorsque son interlocutrice lui expose la situation : elle souhaite que les voyageurs se rendent à l’épave de Fortune vient en dormant, un petit vaisseau commercial de classe A-S2 récemment victime d’un incendie à bord, pour y récupérer une mallette que convoyait un employé de la société nommé Achille Salonen. Celui-ci a tenté infructueusement d’aller la chercher dans sa cabine, mais a été brûlé et intoxiqué par les fumées et les secours l’ont évacué sans ses bagages. Or la mallette contenait des échantillons d’essai d’un nouveau produit, un régime amincissant censé être particulièrement efficace… Madame Bolanoro fournit suffisamment de pièces justificatives pour convaincre Lonyi de la légitimité de sa demande et un contrat est établi pour la récupération de la mallette.
Avant de partir vers l’emplacement de l’épave, les aventuriers tentent de contacter le propriétaire de l’épave, Olliok Brunshner, espérant réussir à obtenir de sa part un paiement en échange du remorquage de son vaisseau jusqu’au spatioport orbital. Mais il ne répond ni à leurs appels, ni à leurs coups de sonnette lorsqu’ils se rendent à la tour d’habitation d’une hauteur vertigineuse où se trouve son appartement (via les transports en commun locaux, pour ne pas avoir à faire passer leur propre aéromobile à la douane). Après s’être assurés qu’il n’est plus hospitalisé, ils retournent à la tour et tentent de se renseigner auprès de ses voisins. Ils finissent par apprendre qu’il s’est récemment engagé dans l’équipage d’un petit vaisseau commercial, qui vient de partir pour Garda-Vilis. Il ne leur reste donc plus qu’à accomplir la mission qu’Herbametics leur a confiée.
Fortune vient en dormant se trouve bien à l’endroit prévu, et récupérer la mallette dans la cabine de Salonen n’est qu’une formalité. Damien se propose de rapporter aussi d’éventuels objets pouvant avoir une valeur sentimentale pour leur propriétaire, mais la cabine contient principalement des vêtements et des accessoires de toilette et il laisse tout en place. Pendant que ses camarades se trouvent à bord de l’épave, Lerbert, resté aux commandes de l’estafette, repère une navette spatiale qui se dirige droit vers eux sans répondre à ses tentatives de contact (mais avec son transpondeur actif). Il demande à ses amis de se dépêcher de regagner le bord, et met le cap vers Vilis peu avant que la navette n’arrive au niveau de l’épave et l’accoste.
De retour au spatioport bas, les aventuriers sont attendus par deux hommes en costume qui se présentent comme des employés d’Herbametics envoyés pour prendre livraison de la mallette. Méfiants, ils refusent de la leur remettre, même en échange du paiement prévu par le contrat, insistant pour la livrer au siège local de la société. Les deux hommes proposent de les y emmener à bord de leur aérolimousine. Laissant Quentin seul à bord d’En Fâcheuse Posture, ses compagnons montent à l’arrière du véhicule, Lerbert ayant pris la précaution de se munir de son pistolet. L’aérolimousine s’engage sur le réseau de rocades permettant de circuler rapidement dans la capitale planétaire, pour se rendre dans une zone industrielle et s’arrêter devant un entrepôt. Les passagers protestant qu’il ne s’agit pas du siège local d’Herbametics, leurs compagnons de voyage leur expliquent qu’il s’agit de locaux appartenant à l’entreprise. Mais lorsque Lonyi insiste pour qu’on les conduise au siège, le passager avant finit par glisser la main droite sous le pan de sa veste. Lerbert, qui s’attendait à un coup fourré, dégaine alors son arme et la pointe sur le chauffeur, en ordonnant à l’autre de poser le pistolet qu’il venait effectivement de tirer de son étui. L’homme obtempère, puis parvient à sortir une bombe lacrymogène qu’il braque sur l’ancien officier de la Stellaire. La situation dégénère alors, Lerbert tire (sans sommation cette fois !) dans l’épaule du conducteur tandis que Lonyi fait une clé de bras à son acolyte, lui déboîtant l’épaule et le contraignant à lâcher sa bombe. Lerbert est légèrement gazé dans l’action. S’étant rendus maîtres de leurs adversaires, les aventuriers les désarment et les ferment dans le coffre de l’aérolimousine (après que Damien leur a prodigué les premiers soins et remis en place l’épaule déboîtée), puis se rendent au siège d’Herbametics où Lonyi remet la mallette en mains propres à Suzanne Bolanoro, qui, après en avoir vérifié le contenu, lui paie la somme convenue. Le responsable sécurité du site, après avoir vérifié que les deux hommes ne font pas partie de son équipe, appelle la police. Une fois de plus, les voyageurs se retrouvent une fois encore au cœur d’une enquête menée par la police locale, mais celle-ci est plus expéditive que les précédentes, et ils sont assez vite libérés sans qu’aucune charge ne soit retenue contre eux.
Avant de repartir, les aventuriers profitent de ce qu’ils sont sur un monde de haute technologie pour procéder à quelques emplettes, notamment un laboratoire portatif pour Damien, et (pour la coquette somme de 135.000 Cr) une gynoïde de modèle Charline pour Quentin, qui compte s’en servir entre autres (bien que son revêtement d’un bleu métallique ne laisse aucun doute sur sa nature artificielle) comme d’une « interface sociale » lui évitant de devoir lui-même interagir avec des étrangers (dans la programmation choisie lors de la personnalisation du robot, le mécanicien l’a également fait doter entre autres de quelques capacités de pilotage et d’autodéfense).
Les voyageurs se préparent à mettre le cap sur Saurus, à la recherche du fameux trésor de Thorfinn le Sanglant. Mais au moment de sauter, Lerbert s’emmêle dans les commandes du vaisseau, qui brûle une quantité importante d’hydrogène tout en restant sur place. En Fâcheuse Posture est donc contraint de retourner sur Vilis pour écumer à nouveau l’une des mers, avant de pouvoir enfin sauter vers sa prochaine escale, qu’il atteint finalement le 322-1105 (Lerbert ayant mis à profit la durée du saut pour étudier des cartes de Saurus, afin de repérer les régions pouvant correspondre à celles figurant sur les photos de l’ordinateur d’Harold Störe). Mais à la grande surprise des aventuriers, ce n’est pas le système de Saurus qu’ils découvrent alors en regardant par le cockpit du poste de pilotage : il semble que le réglage des moteurs n’ait pas été réalisé correctement et que le vaisseau ait connu un incident de saut… Après avoir passé un long moment à réaliser des relevés astronomiques, Lerbert est finalement en mesure d’annoncer à ses compagnons qu’ils se trouvent bien loin de leur objectif : ils ont émergé dans le système de Smoug (Marches Directes / Lunion 1729)…
Cette campagne a l’air géniale (ah si elle se déroulait par correspondance, je m’y joindrais!). Il se passe toujours quelque chose sur chaque système stellaire, même si les héros choisissent les étapes…
– pourquoi un système sans géante gazeuse ni planète avec atmosphère est-il capitale du sous-secteur?…
– quand Lerbert fait ses jets de détection – et trouve une épave – , est-ce que tu fais le jet « en direct » sur une table aléatoire, ou bien tu as prévu une série d’épaves (épave 1, épave2… ) avec les minis scénarios qui vont avec? :)
– « Après s’être assurés qu’il n’est plus hospitalisé, ils retournent à la tour et tentent de se renseigner auprès de ses voisins. » Olliok Brunshner, propriétaire, était aussi censé avoir été brûlé dans l’incendie du vaisseau? :) C’est pas parce qu’il est propriétaire qu’il est dedans… ou alors les joueurs ont confondu? :)
– c’est louche cette affaire… un « régime amincissant » d’une société qui ne produit que des produits inefficaces, des faux employés qui ont l’air d’en savoir autant que des vrais… ‘y aurait une escroquerie à l’assurance que ça m’étonnerait pas ;)
– est-ce que l’erreur de saut était prévue, ou est-ce l’effet d’un mauvais jet de dé? J’ai vu jadis un scénar jeté à la poubelle à cause de ça… j’ai trouvé que c’était une application de « alea jacta est » bien stricte ;)
> Il se passe toujours quelque chose sur chaque système stellaire, même si les héros choisissent les étapes…
Non, pas dans chaque système, sinon ça tirerait un peu trop sur la ficelle je pense. Il n’y a rien eu de remarquable à Mirriam, par exemple (et à Vilis, ce n’était pas prévu au départ, mais le joueur a fait une réussite critique au jet que j’utilise pour savoir s’il y a quelque chose d’intéressant pour eux…)
> – pourquoi un système sans géante gazeuse ni planète avec atmosphère est-il capitale du sous-secteur?…
Va savoir… Je ne crois pas qu’on ait beaucoup d’infos sur Frénésy dans le canon, et en particulier, je ne crois pas que ce détail y soit précisé.
C’est probablement lié à un évènement historique…
> – quand Lerbert fait ses jets de détection – et trouve une épave – , est-ce que tu fais le jet « en direct » sur une table aléatoire, ou bien tu as prévu une série d’épaves (épave 1, épave2… ) avec les minis scénarios qui vont avec? :)
Ah mais, tu veux vraiment me faire dévoiler mes secrets de fabrication, là !
Le joueur fait un jet, et moi j’avais quelques idées d’épaves avec des pistes à développer derrière si nécessaire (et c’est à peu près tout : cette fois-ci, j’étais presque venu les mains dans les poches, faute d’avoir eu le temps de préparer quelque chose de suffisamment chiadé). En l’occurrence, ils n’ont pour l’instant accroché qu’à la première piste (le trésor de Thorfinn).
> – « Après s’être assurés qu’il n’est plus hospitalisé, ils retournent à la tour et tentent de se renseigner auprès de ses voisins. » Olliok Brunshner, propriétaire, était aussi censé avoir été brûlé dans l’incendie du vaisseau? :) C’est pas parce qu’il est propriétaire qu’il est dedans… ou alors les joueurs ont confondu? :)
Non : petit vaisseau commercial indépendant, le propriétaire était le commandant du vaisseau. Pratique courante sur ce genre d’appareils (avec la copropriété divisée entre les membres d’équipage, comme dans le cas du Conscience Tranquille).
> – est-ce que l’erreur de saut était prévue, ou est-ce l’effet d’un mauvais jet de dé? J’ai vu jadis un scénar jeté à la poubelle à cause de ça… j’ai trouvé que c’était une application de « alea jacta est » bien stricte ;)
Non, ça n’était pas prévu, bien entendu. C’est le résultat d’un échec critique du mécano lors de la deuxième tentative de saut (le pilote en ayant lui-même fait une, mais avec moins de conséquences, lors de la première tentative). Un peu comme à la fin du tout premier épisode des Errances de Rachel (où l’incident de saut avait été à l’origine du reste de la campagne).
Et si un scénar doit être « remisé » (et pas jeté à la poubelle…) à cause de ça, ça n’est pas plus gênant que de faire la même chose pasque les persos ont décidé de partir dans une direction imprévue. De toutes façons, même si j’ai quelques idées à plus long terme, c’est un bac à sable donc d’une séance à la suivante je m’adapte à ce qui s’est passé (même si là en l’occurrence, je n’ai pas encore réfléchi à ce que j’allais leur proposer comme amorces pour briser la monotonie de leurs prochains voyages (et en plus, je ne sais pas s’ils vont aller vers Saurus ou vers Lunion) ; faut que je me penche de plus près sur la région où ils viennent d’arriver).