Kro en résumé : Lake Placid

Lake Placid
(1999)

Film de monstreDans un lac tranquille du Maine (celui des États-Unis, pas celui de France), un animal mystérieux a dévoré un plongeur venu étudier les castors. Il s’agit d’un crocodile marin gigantesque, qui a migré jusqu’ici (cherchez pas la cohérence, les crocodiles marins se trouvent en Océanie, pour atteindre la Nouvelle-Angleterre ça lui a fait une sacrée trotte). Et donc, une équipe enquête sur le mystérieux monstre, avec le shériff et ses adjoints, un beau gosse du Fish and Wildlife Service, et une paléontologue envoyée par son musée pour examiner la dent du monstre retrouvée sur le cadavre du plongeur (ouais, là non plus, cherchez pas la cohérence, pourquoi une paléontologue et pas une zoologue, s’agissant d’un animal par définition contemporain…) et qui décide d’aller elle aussi sur place alors que c’est une pure citadine et qu’elle n’apporte rien à l’équipe. Arrive aussi peu après un riche excentrique spécialiste des crocodiles. Et la cohabitation entre tous ces gens est plus ou moins facile, ce qui permet quelques répliques qui, si j’avais vu ce film bien plus jeune et avec des copains, aurait pu fournir une fournée de répliques-cultes à sortir lors de parties de JdR (et qui, comme bien souvent, étaient probablement meilleures en V.O. qu’en V.F.).
Le film n’est pas spécialement flippant (de toutes façons, il ne cherche pas spécialement à faire peur, se plaçant plutôt sur le créneau humoristique), y a pas assez de morts, et d’une manière générale, il n’est pas assez développé, ni au niveau des interactions entre les personnages, ni pour ce qui concerne l’évolution de l’intrigue, trop rapide (en 1h22, pas le temps de développer proprement l’histoire).
Il y a une scène avec un ours brun, un animal qu’on ne rencontre pas à l’état sauvage dans la région où le film est censé se dérouler. Ça m’a gonflé, évidemment ; et puis je me suis souvenu que le film tout entier était basé sur un crocodile venu ici de l’océan Indien ou Pacifique, et j’ai relativisé.
Bref, ça n’a d’intérêt que pour quelques bonnes répliques. C’est trop peu.

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