Trading in Danger
Elizabeth Moon
Del Rey Books
© 2003 Elizabeth Moon
ISBN 978-0-345-44761-6
357 pages
Roman de SF interstellaire, premier tome de la série Vatta’s WarL’héroïne, Kylara Vatta, est une jeune femme dont la famille dirige une puissante et réputée entreprise de transport interstellaire, « Vatta Transport ». Elle ne se destinait pas à une carrière dans ce domaine, mais dans le premier chapitre elle se fait éjecter de son école d’officiers. Son père la recase dans l’entreprise familiale, en lui confiant un vieux vaisseau qu’elle a pour charge de conduire à la casse : un premier commandement sans aucun risque pour une jeune fille à papa inexpérimentée, d’autant qu’elle est secondée par deux membres très expérimentés de son équipage : rien ne peut donc aller de travers. Mais voilà, chemin faisant elle tombe sur une occasion de faire du profit, elle saute dessus (ce qui, quelque part, était plus ou moins ce qu’on attendait d’elle si ça se présentait), et se retrouve coincée dans un système stellaire où elle n’avait au départ aucune raison de mettre les pieds, pile au moment où y éclate une guerre. Bref, elle se retrouve, sans expérience et sans y être préparée, à devoir faire face à des situations imprévues et souvent dangereuses, en tentant de protéger son vaisseau, son équipage et sa cargaison. Elle va s’affirmer comme commandante capable de gérer ce genre de choses (là où bien des commandants « normaux » auraient été pris au dépourvu et bien désemparés) et en quelque sorte devenir vraiment adulte et s’affranchir de ses chaperons et de l’ombre protectrice de son père.
Bien entendu, j’ai inévitablement lu ça à travers mon prisme déformant de vieux travellerien. Il y a des similitudes (donc des choses qu’on peut éventuellement exploiter pour le jeu) : les vaisseaux commerciaux à la recherche du transport le plus rentable, évidemment, mais aussi les mercenaires. Il y a aussi des différences technologiques marquées, la principale étant l’existence d’ansibles, qui permettent des communications instantanées entre systèmes stellaires, bien plus vite que la lumière (j’aurais pu aussi classer dans les différences technologiques marquées les implants neuraux, mais depuis ma lecture d’Agent of the Imperium, je ne suis plus certain que ce ne soit pas compatible).
Un roman plutôt prenant et que j’ai bien aimé.