Mes vacances, je les voulais à une autre période

Je ne me souviens plus si j’en avais parlé ici, mais certains d’entre-vous sont au courant : cette année, on m’a empêché de prendre mes congés début novembre comme d’habitude, ma présence étant indispensable puisque mon équipe (donc principalement moi) avait comme par hasard été désignée pour subir un audit (l’audit en lui-même ne me dérangeait pas (d’ailleurs, il s’est bien passé, largement mieux je pense que ce à quoi s’attendait la direction (qui avait ptêt plus ou moins oublié que si je suis râleur et désabusé, je n’en reste pas moins compétent), et pourtant je n’avais préparé qu’un détail), c’était la date (enfin, la période, puisqu’il a finalement duré plusieurs jours quand au départ on ne m’en avait annoncé qu’un seul) qui m’emmerdait profondément ; mais je ne m’étendrai pas sur le sujet, c’est pas bon pour ma tension). Et donc, pour avoir deux semaines d’affilée, la seule solution était de les décaler d’un mois, à la première quinzaine de décembre (ce qui ne m’arrangeait pas pour ce que j’avais à faire dehors dans mon terrain, mais je n’allais pas non plus leur en faire cadeau, ni les placer sur un compte épargne temps dont je ne suis absolument pas sûr de pouvoir profiter un jour).
Eh bien, finalement, c’était pas une si mauvaise chose que ça : pasque ce matin, gros incident à l’usine, avec évacuation de l’ensemble du personnel par les pompiers (dont plusieurs personnes conduites à l’hosto), mise en place d’un périmètre de sécurité, déplacement du préfet lui-même, article sur le site du quotidien régional, et même reportage aux actualités régionales (mais j’ai pas la télé, donc je ne l’ai pas vu) qui m’a valu un coup de fil inquiet pour savoir si je faisais partie des personnes ayant été hospitalisées, et comment ça s’était passé. Bref, ça devait être un sacré merdier, mais pour une fois, ce n’est pas moi qui ai eu à le gérer. Et j’en suis fort aise (d’autant qu’un coup d’œil ce soir aux titres des msg arrivés sur ma messagerie pro m’a confirmé que ç’avait dû être un sacré merdier).
Mais ça a quand même réussi à me faire chier : j’avais rendez-vous à midi avec des copains pour un restau dans un patelin à une trentaine de kilomètres, et comme les routes étaient barrées, j’ai dû faire un détour pour sortir du village en passant par une petite route, et je suis arrivé avec une petite dizaine de minutes de retard. Et au retour, pourtant assez tardif dans l’aprème, la route était encore barrée, ce qui m’a contraint à faire un détour encore plus large (puisque, ne voulant pas rebrousser chemin pour reprendre le même chemin qu’à l’aller, j’ai suivi la déviation mise en place, qui passait par des routes un peu plus larges).

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