Faut vraiment que j’arrête de croire que, sous prétexte que je me souviens très clairement d’un rêve au réveil, je peux me contenter, si je veux le raconter ici à la mise à jour du soir, d’en noter quelques éléments clés en pensant que ça me suffira le moment venu.
Pasque de celui de la nuit dernière, si je me souviens certes vaguement de deux trois trucs (j’étais étudiant dans une salle de classe (et pas dans un amphi…), mais le prof était un de nos profs de l’École (celui surnommé Pourrave en ajoutant trois lettres à son patronyme, qui doit désormais être l’un des rares professeurs de chaire de l’époque encore vivants aujourd’hui), j’étais assis à côté de Pine d’huître, un camarade de promo que je n’ai pas revu depuis la fin de nos études (et à qui sans pour autant lui faire la gueule je pense que je n’aurais pas grand-chose à dire si on se revoyait), le prof parlait d’une association d’entretien d’espaces verts baptisée Les dents du Jura (dents faisant référence à celles d’une faucheuse (appareil que je ne possède pourtant qu’en version Playmobil) ou d’un taille-haies ; il me semble que j’étais membre de cette association) et me prenait à partie pour que j’appuie ses dires, mais je lui répliquais avec véhémence cette phrase que j’ai soigneusement notée ce matin au réveil :
Ah, c’est faux, c’est complètement faux !
Sauf que je n’ai plus aucune idée de ce à quoi je répondais ainsi, alors que c’était pourtant tellement évident quand j’ai noté ladite phrase de peur de l’oublier que je n’avais pas jugé utile de le marquer.