Elle avait de tout petits petons

Aujourd’hui, c’était la Saint-Valentin.
D’ordinaire, ça ne me fait ni chaud ni froid, mais aujourd’hui, je bossais aussi en binôme avec mon adjointe. Et comme c’est elle qui fait le planning de l’équipe (donc qui s’était affectée à ce poste), j’en ai profité pour la charrier en lui faisant remarquer que ça faisait six ans que je n’avais pas bossé en binôme avec quelqu’un d’autre un 14 février ; un constat certes exact, mais également légèrement trompeur, car si j’avais effectivement été en binôme avec elle il y a un an (je m’en souvenais car j’aurais voulu la charrier à ce sujet à l’époque, sans avoir d’inspiration pour lui sortir quelque chose de suffisamment spirituel à mon goût), en 2017 j’étais en arrêt-maladie, et sur les trois années précédentes, il y en a une où j’avais travaillé tout seul pour cause de sous-effectif et les deux autres où ça tombait un week-end.
Je m’attendais à ce que ça la dérange (un peu) et qu’elle me déclare que l’année prochaine elle me mettrait en binôme avec quelqu’un d’autre (je pensais même qu’elle évoquerait notre probable prochaine recrue), mais au lieu de ça, passé un léger moment de surprise elle m’a rétorqué en substance que nous deux c’était une affaire qui durait et qu’il fallait qu’elle se remette en binôme avec moi à la même date l’année prochaine.
Et là, c’est moi qui ai été surpris.

Ce contenu a été publié dans On n'a pas des métiers faciles, Références cryptiques. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *