Monnaies oniriques

Beaucoup rêvé pendant ma sieste tout à l’heure (beaucoup transpiré aussi, et ça je m’en serais bien passé… ça fait trois jours qu’on nous annonce la journée la plus chaude de l’actuel épisode caniculaire, et je sens bien que ça va être la même chose demain). Malheureusement, je n’ai comme d’habitude pas pris de notes au réveil, et mes souvenirs sont encore une fois devenus très flous.

Dans l’un de ces rêves, je récupérais une pièce de dix euros (une monnaie courante dans mon rêve, et qui avait globalement le même aspect que les pièces de un euro, ou que la dernière pièce de dix francs français : un cœur argenté (devenu blanc et en plastique dans la suite du rêve) et une couronne dorée).
Je m’inquiétais auprès de je ne sais plus qui (une sorte de « madame pièces jaunes », peut-être la mère chirac ?) du risque de réussir à désolidariser les deux parties de la pièce, et de la rendre ainsi sans valeur, mais mon interlocutrice m’assurait que c’était rigoureusement impossible, du fait des interactions moléculaires entre les deux éléments. Sauf que bien entendu, il y avait du jeu entre les deux, et il ne m’a pas fallu longtemps pour sortir le cœur…

Dans un autre rêve, je me souviens qu’apparaissait une pièce de cinq francs français. Je savais que je rêvais, et j’étais impressionné par la qualité de mon image onirique, puisque la gravure de la pièce était on ne peut plus fidèle à la réalité (et ça fait pourtant bien longtemps que je n’ai plus eu une de ces pièces sous les yeux). Sauf qu’au réveil (le vrai), je me suis rendu compte que la gravure que je m’étais représenté n’était pas celle d’une pièce de cinq francs, mais celle du revers de la grosse pièce de dix francs des années ’70 et ’80 (que je n’ai plus eu non plus sous les yeux depuis de longues années).
Il me semble me souvenir que cette pièce était utilisée par l’un des personnages du rêve pour payer un café dans un bistro (ce qui m’a épaté, pasque même si je n’ai plus bu de café au troquet depuis trop longtemps pour me souvenir des tarifs, ça fait encore plus longtemps qu’il doit être nettement plus élevé ; le café à deux francs du troquet de vieux en face du lycée était déjà à l’époque un tarif étonnamment bas).

Deux autres rêves avaient pour éléments centraux des animaux. Dans l’un, qui se passait dans la cour de mon ancienne usine, une foule essayait de faire entrer un bovin (peut-être un taurillon ?) dans un théâtre (théâtre qui bien entendu n’existe pas dans le monde éveillé, ou alors ladite usine a beaucoup changé), et l’opération réussissait après que j’aie placé le Tonnerre mécanique (et là, j’ai un doute subit : s’agissait il de l’actuel, ou du précédent ?) de façon à contraindre le bestiau à obliquer vers la porte. Et dans l’autre, je tenais un cheval pendant qu’une femme (dont une fois encore j’ignore de qui il s’agissait, même si je soupçonne qu’elle non plus n’existe pas dans le monde éveillé) pratiquait sur lui un soin qui manifestement ne lui plaisait guère (un limage de dents, peut-être) ; sauf que dans la première partie du rêve, j’étais placé comme si c’était une vache et qu’il s’agissait simplement de l’empêcher de se tourner (ensuite, je me suis retrouvé à le tenir par l’encolure, la tête au creux de mon bras, pour le calmer, ce qui fut d’ailleurs efficace).

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