La relance ? Elle est bien là !

Reçu hier (ou plutôt avant-hier, vue l’heure bien avancée de la nuit à laquelle je trouve enfin le temps de vous narrer ça) un courrier des impôts, que j’ai ouvert avec curiosité, me demandant bien de quoi il pouvait s’agir.
J’ai eu la mauvaise surprise de découvrir qu’il s’agissait d’une lettre de relance (envoyée le 10 juillet, le cachet de la Poste faisant foi) pour ma facture d’eau, qui était à régler avant le 10 juillet et que j’avais payée en temps et en heure. Sauf que, d’une part le montant réclamé ne correspondait pas à la facture reçue (et payée), et d’autre part mon chèque n’avait (n’a…) toujours pas été encaissé. Mais comme je l’avais déposé moi-même directement dans la boîte aux lettres de la perception, il était fort improbable qu’il se soit égaré en chemin.
« Pas de panique », je me dis, « je vais leur téléphoner ». Sauf qu’à cette heure-ci (il était pas loin de 17 heures), je suis tombé sur le répondeur, m’indiquant que leurs bureaux étaient fermés et m’invitant à rappeler pendant les heures d’ouverture (c’est-à-dire le matin entre 8h30 et 11h45, voire moins longtemps le vendredi ; le samedi n’y comptez pas, bien entendu ; et on est bien contents d’avoir réussi à conserver une perception jusqu’à présent).
Évidemment, à ces horaires là je suis au boulot. Mais j’ai quand même téléphoné ce matin. Pour, après avoir attendu de nombreuses sonneries, tomber sur le même message de répondeur (m’indiquant que les bureaux étaient actuellement fermés et me communiquant les horaires d’ouverture… alors qu’on était en plein dedans !).
Alors certes, je m’attendais à avoir du mal à les joindre, vu que c’était jour de marché, et que la perception est sur la place où se tient le marché, donc qu’il devait y avoir du monde. Mais après avoir essayé en vain pendant pas loin d’une heure, je me suis arrangé avec la collègue avec laquelle j’étais en binôme et me suis absenté un moment pour aller régler mes affaires directement en face à face, pasque sinon ça risquait de ne pas être possible avant longtemps.
Arrivé sur place évidemment, y avait la queue pour rentrer dans la trésorerie, puisqu’ils n’y admettaient qu’un seul contribuable à la fois (et voyant la file d’attente, un touriste s’est même interrogé sur ce qu’il y avait ici). J’ai donc poireauté dehors une dizaine de minutes.
Tout ça pour que la petite dame au guichet m’annonce que, puisque j’avais déjà payé, je pouvais déchirer la lettre de relance… (quant à la différence de montant entre les deux factures, elle viendrait du fait que la relance ne correspond qu’à la partie eau de la facture eau et assainissement ; moi je veux bien, mais j’ai regardé le détail au verso de ladite facture sans comprendre comment ils arrivaient au montant indiqué sur la relance).
Je suis donc reparti illico, en moins d’une minute. Et vue la cadence à laquelle sont elles aussi passées les trois ou quatre personnes qui me précédaient dans la file d’attente, je soupçonne que je ne suis pas le seul à qui on a fait le coup…
Dix minutes de queue, une minute d’explications, un peu de temps pour trouver une place pour me garer pas trop loin, j’aurai en tout été absent du boulot 17 mn. Je m’attendais à pire (surtout en découvrant la file d’attente).
J’espère quand même que ce genre de blagues ne se reproduira pas (surtout qu’il n’est pas impossible qu’une éventuelle prochaine fois, il n’y ait plus de trésorerie au village et qu’il soit donc encore plus difficile d’obtenir des explications).

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