Post covidum, animal triste

Repris le boulot aujourd’hui.
Moins en forme que ce à quoi je m’attendais. Mais pour ça, j’incrimine en partie le masque : quand on a des capacités respiratoires diminuées, il gêne nettement plus que quand on a les poumons en bon état.
Pas eu le temps de dépoter tous mes courriels. Ni de mettre à plat le bazar que m’ont laissé les deux consœurs qui m’ont suppléé.
Mon équipe avait l’air contente de me revoir. C’est déjà ça. Et en tout début de journée, une des filles des bureaux qui s’occupe de l’export me l’a carrément dit. Ça fait toujours plaisir à entendre.
N’empêche que moi, je serais bien resté chez moi. J’y étais bien mieux, bien moins emmerdé, et comme je l’ai déjà dit à certaines personnes, c’était un peu un avant-goût de la retraite : t’es tranquille chez toi, tu peux pas faire tout ce que tu voudrais faire pasque physiquement ça ne suit plus, et tes collègues viennent te raconter des histoires du boulot dont tu n’as rien à foutre.
Et sur la base de cet avant-goût (et en espérant que physiquement, ça aille mieux à ce moment là), la retraite, ça va carrément me plaire…

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8 réponses à Post covidum, animal triste

  1. Vaken dit :

    Courage, on n’est pas encore au bout :-/

  2. Tororo dit :

    Ici aussi on est content de vous voir. Carrément.

  3. Alex dit :

    Il parait que les vaccins aident avec ces symptômes qui durent.
    Quoiqu’il en soit, je croise les doigts que tes poumons retrouvent la joie de vivre et de respirer le plus vite possible.
    … et merci de ces revues nombreuses et variées.

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