Kro en résumé : Rio Grande

Rio Grande
(1950)

Western de John Ford, avec John Wayne et Maureen O’Hara

On est une quinzaine d’années après la guerre de Sécession. Le colonel York (Wayne) commande un régiment de cavalerie, pas très loin de la frontière mexicaine, et à chaque fois que les Apaches font un sale coup, ils franchissent le Rio Grande pour se réfugier au Mexique. Ajoutons à ça que York n’a pas une vie familiale simple : sa femme et lui sont séparés, et il ne l’a plus revue (ni leur fils) depuis quinze ans. Or voilà pas que ledit fils, qui a raté l’entrée à West Point, s’est engagé dans l’armée et atterrit dans son régiment. Et dans la foulée, sa femme se pointe pour le faire « libérer » de son engagement. Sauf que ça nécessite que le colonel commandant le régiment ET le soldat soient tous les deux d’accord pour ça, et aucun ne veut…
J’ai trouvé ce film nettement moins bon que les précédents. Déjà, le côté « les Indiens ne sont pas des Méchants », on oublie. L’essentiel du film repose sur la situation familiale des York.
Vous pouvez éviter.

Ce contenu a été publié dans J'ai pas la télé, Kros, avec comme mot(s)-clé(s) , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

8 réponses à Kro en résumé : Rio Grande

  1. Tororo dit :

    Goscinny a dû apprécier ce film: il y a puisé plein d’idées (petits incidents de la vie de garnison, dialogues de sourds entre père et fils et sergent irlandais as comic relief) pour l’album de Lucky Luke, Le 20e de cavalerie.

    • Imaginos dit :

      Je m’étais effectivement posé la question du degré auquel le film avait pu inspirer l’album, au-delà du principe du fils qui atterrit dans le régiment commandé par son père. Comme le blog était en rade hier, j’ai pris le temps de le relire, et je trouve qu’ils n’ont pas beaucoup de points communs.
      Ceci dit, ça ne serait pas la première fois que Lucky Luke aurait fait des emprunts aux grands classiques du western : j’avais déjà pointé le lien entre Phil Defer et L’homme des vallées perdues, par exemple.

  2. Tororo dit :

    Attention, je ne dis pas que ce sont des copier-coller! Il y a aussi quelques points communs entre Canyon Apache et Le massacre de Fort Apache (la récurrence de certaines situations, pas la fin tragique!).

    • Imaginos dit :

      Je viens de le relire aussi, du coup.
      Et là encore, je ne suis pas frappé. Ça me parait inévitable qu’on retrouve des similitudes entre deux œuvres sur des sujets proches (cavalerie, Apaches, fort isolé, etc…).
      Par contre, je pense que c’est à Canyon Apache que tu pensais quand tu évoquais le (enfin, en l’occurrence ici c’est les) sergent(s) irlandais as comic relief.

      En matière de similitudes marquées entre western et album de Lucky Luke, il me semble me souvenir qu’il y en a pas mal dans le couple La chevauchée fantastique (film) / La diligence (BD). Mais là, c’est peut-être toi qui vas me dire que ce n’est pas si flagrant… ;-)

  3. Tororo dit :

    Certainement pas, c’est flagrant en effet!
    Ce n’est que dans Canyon Apache que les sergents (et les troufions) sont explicitement irlandais; mais Uderzo chaque fois qu’il dessinait un personnage de mastard à grande gueule semble avoir pensé à cet acteur massif, comment s’appelait-il déjà, spécialisé dans les rôles de sergent?

    • Imaginos dit :

      Morris plutôt qu’Uderzo, non ? ;-)

      L’acteur est Victor McLaglen. La ressemblance physique n’est pas troublante (contrairement à Phil Defer / Jack Palance, par exemple), mais effectivement, y a clairement un petit quelque chose.

  4. Tororo dit :

    Ward Bond et Victor McLaglen, je les confonds toujours ces deux-là. Comme Morris et Uderzo, ils étaient plus ou moins dans le même genre de business, non?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *