Fallait te renseigner avant d’appeler !

Ce soir, quelques minutes avant l’heure où je devais recevoir un appel pour me parler d’un nouveau projet laelithien, le téléphone sonne. Croyant qu’il s’agissait de l’appel en question, je décroche, et tombe sur une voix de femme, dont j’ai d’abord fugitivement pensé qu’il pouvait s’agir de la secrétaire du porteur de projet (j’aurais trouvé incongru qu’il ne m’appelle pas directement, mais bon…). Pensée vite dissipée quand elle m’a annoncé qu’elle m’appelait à propos d’un courrier qui m’avait été envoyé par le garage concernant son prochain contrôle technique.
Alors jusqu’à présent, il n’y avait qu’un seul de mes lecteurs qui était au courant, mais après presque dix-neuf ans de bons et loyaux services, l’actuel Tonnerre mécanique, troisième du nom, vit ses derniers temps en ma compagnie. Si contrôle technique il subit dans quelques mois, ce ne sera pas avec moi. Donc il était manifeste que cet appel n’allait pas me concerner. Et par ailleurs, il ne s’agissait ni de la secrétaire du garage (qu’en outre j’avais vue hier soir et qui savait très bien que j’allais changer de bolide), ni de qui que ce soit en rapport direct avec le garage. Bref, c’était encore une emmerdeuse téléphonique.
Mais sans me laisser le temps de l’envoyer chier, poliment ou non, mon interlocutrice a commencé à m’expliquer que la conversation pouvait être enregistrée, blablabla. Ce qui a eu le don de m’agacer encore plus. Comme je lui demandais un peu sèchement d’en venir au fait et de m’expliquer pourquoi elle m’appelait, histoire que je puisse raccrocher en maintenant un minimum d’apparences polies, au lieu de répondre à ma demande elle m’a déclaré qu’elle était obligée de me dire tout ça.
Mais comme elle n’était par contre pas obligée de m’importuner au téléphone, et qu’en tout état de cause je n’étais pour ma part en aucun cas obligé de perdre mon temps à subir son verbiage, je lui ai rapidement dit une version très édulcorée d’une petite partie de ma façon de penser, avant de lui raccrocher au nez.
Je pense que le moment où je vais insulter d’entrée de jeu les démarcheurs téléphoniques qui feront l’erreur de m’appeler n’est vraiment plus très loin.

Ce contenu a été publié dans Les cons, ça ose tout, Ma vie est un drame, avec comme mot(s)-clé(s) , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *