Kro en résumé : Tout Bob Morane 5

Tout Bob Morane 5
La Croisière du Mégophias
Opération Atlantide
La Marque de Kali

Henri Vernes
Ananké
ISBN-13 : 978-1492369707
Copyright © 2013 Éditions Ananké S.P.R.L.
418 pages

Recueil de trois aventures de Bob Morane initialement publiées en 1956

La Croisière du Mégophias, récit pour lequel je me suis procuré le recueil, envoie Morane (sans Ballantine) à la recherche d’un serpent de mer dans l’Océan Glacial Arctique, au nord du détroit de Béring, dans un archipel habité par des Mongols. Je ne me suis certes pas penché de près sur le sujet, mais ce choix des Mongols à la place d’une peuplade arctique me semble inapproprié, et remet en cause le sérieux avec lequel Vernes se documentait pour ses bouquins. En plus, le héros arrive à communiquer avec le chamane de la tribu en lui parlant en pidgin anglo-chinois (et malgré la barrière de la langue, il se fait également comprendre des autres quand ça devient crucial pour l’action) : là, ma suspension volontaire de l’incrédulité a frénétiquement tournoyé dans la cuvette des WC avant de disparaître, emportée par la chasse d’eau.
On y trouve aussi un pirate chinois et sa jonque, lui aussi bien trop au nord à mes yeux. Quant au serpent de mer, qui existe bel et bien comme vous vous en doutiez, il s’agit d’un mosasaure.
Un roman plutôt décevant, qui mêle deux trucs, une histoire de pirates en mer de Chine qui n’a rien à faire au nord du cercle polaire, et le serpent de mer, et ce mélange géographiquement improbable fait beaucoup pour discréditer l’ensemble.

Dans Opération Atlantide, Morane (toujours sans Ballantine) prend part à une expédition sous-marine (à bord d’un véhicule fait d’un métal qui aurait passé dans un texte de Verne sans -s, mais auquel on a bien du mal à croire dans la deuxième moitié du XXème siècle (et c’est encore pire au XXIème siècle) tellement il est balèze, et secret en plus) dans la mer des Sargasses, et qui va bien entendu découvrir ce qui reste de l’Atlantide. Le récit est plutôt bof (mais encore une fois, il aurait été fort honorable s’il avait été écrit à la fin du XIXème siècle).

Je n’ai pas relu La Marque de Kali, puisque c’est la même chose que La marque de Kâli dans Bob Morane l’intégrale 3. Mais ça doit être le meilleur morceau du recueil ; pour vous dire si ce bouquin ne présente guère d’intérêt.

Et je vous rappelle mon constat habituel sur les aventures de Bob Morane : « même s’il est parfois confronté à des péripéties un peu plus difficiles, on n’arrive jamais, JAMAIS, à s’inquiéter pour le héros. Il est toujours facile, il s’en sort toujours les doigts dans le nez, sans conséquences néfastes, y a pas d’incertitude ».

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