Dans le vestiaire, il y a désormais une étiquette avec mon nom collée sur la porte de mon casier.
Écrite deux fois plus grosse que celles des autres casiers…
Moi j’ai rien demandé, mon casier je sais lequel c’est et on n’est pas suffisamment nombreux (au moins côté mecs, dans le vestiaire des dames c’est ptêt pas si simple) pour que des casiers non identifiés posent un problème (dans mon ancien poste, on était trois fois plus nombreux et aucun casier n’était identifié) ; c’est une de mes collègues qui a décidé de pallier ce manque.
Et c’est elle qui m’a sorti une étiquette maousse et qui l’a collée.
Du coup, les visiteurs risquent fort de se dire que le chef, ici, il ne se prend pas pour de la merde à côté de ses subordonnés…
Voilà comment on bâtit une réputation.
Ça partait pourtant d’une bonne intention !