Ou comment on l’invente, pour se donner le beau rôle.
Alors comme ça, finalement, le nabot surmédiatisé omniprésent, qu’on voit toujours partout, n’était pas à Berlin le jour de la chute du Mur, contrairement à ce qu’il avait prétendu il y a quelques jours.
Quelle surprise…
Si ça n’était pas aussi effrayant dans ce que ça implique, ça m’aurait presque fait rire…
Ca pose aussi la question de savoir combien de manipulations sont passées inaperçues. Encore que, quand on voit à quel point celle-là est grotesque, on se demande si quoi que ce soit d’autre aurait pu passer inaperçu.
Ce qui est effrayant, c’est aussi que pendant qu’on cause de ça, avec ses partisans, ses détracteurs, et lui qui parait-il persiste à affirmer qu’il y était le 9 novembre, ben les saloperies de décisions qu’ils nous font passer en même temps, personne n’en parle…
Pour la petite histoire, Jean-François Kahn vient d’écrire dans Le Soir (le quotidien belge) un petit billet où, en gros, il dit que la France commémore la chute du mur en adoptant des comportements de l’ancienne Allemagne de l’Est (réécriture de l’histoire, médias qui se voient dicter le contenu obligatoire, etc…).