Depuis que j’ai déménagé, j’ai, outre une boîte aux lettres avec mon nom dessus, une sonnette qui fonctionne, et un numéro bien visible.
Aussi, j’ai été fort surpris de découvrir tout à l’heure dans ladite boîte aux lettres un courrier (envoyé par la Poste) d’Une boîte Privée de tranSport de colis (que je ne nommerai pas, mais vous aurez aisément deviné de qui il s’agit…), m’annonçant qu’un de leurs chauffeurs s’était présenté avant-hier mais n’avait pu me livrer un colis, au motif que, je cite, « Destinataire a déménagé ».
Autant dire que c’est du foutage de gueule. Le mec ne s’est pas foulé, il est resté bien au chaud, a raconté à son patron que j’avais déménagé, et basta. Ça s’appelle être payé à ne rien faire.
Ce n’est pas la première fois que j’ai à me plaindre du personnel de cette entreprise : déjà, il y a quelques années, un de leurs chauffeurs m’avait fait une queue de poisson comme on n’en voit qu’au cinéma, et sans doute mécontent que je l’aie klaxonné en retour, m’avait brusquement pilé devant ensuite (et si j’avais pas eu l’ABS, je lui rentrais dedans).
Et ce n’est pas l’épisode d’aujourd’hui qui me fera changer d’avis sur eux. Il est hors de question que je fasse moi-même appel à eux un jour pour envoyer quoi que ce soit (naïvement, je pensais que mon expéditeur passerait par la Poste, qui pour sa part sait très bien où j’habite et laisse un avis de passage quand je ne suis pas là et que ça ne rentre pas dans la boîte…).
Quant à mon colis, j’avais le choix entre aller le chercher à leur dépôt de Feyzin (ouais, sauf que c’est pas tout à fait la porte à côté ça, pis quand on paie pour se faire livrer, c’est pas pour se taper des centaines de bornes pour récupérer son paquet), ou appeler un numéro surtaxé et poireauter en ligne jusqu’à ce que quelqu’un daigne me répondre et tenter de me trouver une solution (ce que j’ai fait, donc).
En principe, le livreur est censé repasser (ou plutôt, passer…) lundi aprème. Mais va falloir que je parte du boulot plus tôt que prévu…
Et avec le démantèlement de la Poste, ce genre de choses risque de se reproduire de plus en plus souvent. Il y a du souci à se faire pour l’avenir de la livraison de colis.
Sinon, si tu as un point Kiala pas loin, avec des horaires compatibles avec les tiens, ça peut dépanner. Pas mal de sites de vente en ligne propose de passer par eux.
Sinon, se faire livrer au boulot. A condition que la (le ?) réceptionniste ne soit pas totalement idiote, comme c’est le cas chez nous.
Sinon, si tu as un point Kiala pas loin, avec des horaires compatibles avec les tiens, ça peut dépanner. Pas mal de sites de vente en ligne proposent de passer par eux.
Sinon, se faire livrer au boulot. A condition que la (le ?) réceptionniste ne soit pas totalement idiote, comme c’est le cas chez nous.
Mais pourquoi tu le dis deux fois ? ;-)
Livraison au boulot, j’ai refusé, trop la merde à mon avis.
Kiala, je connais que de nom, mais suite à cette histoire, je sens que je vais me pencher dessus.
EDIT : y en a un de l’autre côté du bourg, l’épicerie en dessous de l’église, avec des horaires qui me conviennent. C’est bon à savoir… Merci du tuyau !
(faute affreuse dans la première édition, je pensais que tu modèrerais ensuite ;-) )
Pas de quoi.
Le seul truc qui m’embête avec le machin Kiala chez un petit commerçant, c’est que tu peux éventuellement devoir attendre s’il ferme temporairement pour cause familiale, vacances, etc…
En fait, je n’ai vu la faute que juste après avoir répondu.
Et après, plutôt que d’éditer mon commentaire, j’ai préféré te laisser avec ta honte… ;-)
(note que si tu relis attentivement certains billets, tu en trouveras que je n’ai pas jugé utiles de corriger quand j’ai fini par les repérer, estimant que le principe du blog est qu’une actualité remplace la précédente, et que corriger des fautes plusieurs jours ou semaines après les avoir faites ne valait donc pas le coup.
Malheureusement, UPS n’est pas le seul courtier à recourir à ce genre de pratique. J’ai un ami qui travaille à son domicile dans le Lot, et qui voit régulièrement les sites de suivi du courtier indiquer « premier passage, absent » alors qu’il a passé les heures ouvrables sans que le moindre camion ne passe dans son village (entre Le Rouget et Saint Céré). Mais bon, le Lot, c’est bien connu, c’est plein de bouseux et de petites routes, pas vrai ?
Je vois souvent ça aussi.
En fait, quel que soit le transporteur, c’est presque systématique : le paquet se promène d’abord une journée avant d’arriver le lendemain, car la première fois, le paquet est embarqué dans une tournée où le camion passe à 5h du mat’ à la boîte (me demande quel taux de livraison ils ont sur cette tournée d’ailleurs, ça ne doit pas être terrible).
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