10 questions rôludiques avec 5 ans de retard, n° 2

Le jeu que je n’ai pas envie d’essayer.

Comme pour la précédente question, y a que l’embarras du choix, d’autant plus vu le nombre de bouses qui sont publiées désormais, à notre époque où n’importe qui peut accéder à une publication semi-professionnelle (vous me direz, c’était déjà vrai autrefois avec les jeux amateurs, mais ça se voyait moins).
Je vais rester dans le domaine des jeux « respectables » et citer en premier lieu les éditions d’AD&D supérieures à la deuxième (celles qui ont perdu leur A).
Non que j’aie envie d’essayer la deuxième, d’ailleurs, mais il avait un temps été vaguement question d’y passer pour jouer dans Laelith sur table de style. Je serais extrêmement surpris que ça se fasse…

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Grosse actualité rôludique du mardi

Y s’passe des choses en ce moment !

Rayon sorties, un supplément voyage temporel pour Boldly Go!. Il s’accompagne d’un écran (enfin, de ses panneaux) et d’une feuille de perso gratuite.
Le voyage dans le temps fait partie des trucs que je n’apprécie pas des masses dans Star Trek (ce qui n’est pas synonyme des trucs que je n’aime pas) ; on va voir si Boldly Go! s’en sort mieux…

Rayon financements, la suite de la gamme Ecryme et celle de Designers & Dragons.

Rayon annonces, va y avoir une cinquième édition de Warhammer. J’ai toujours pas lu les deux dernières…

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Kro en résumé : Moonbase Alpha Technical Operations Manual

Space: 1999
Moonbase Alpha Technical Operations Manual
Chris Thompson & Andrew Clements
978 19145 2215 4
First published in the UK in 2021 by Anderson Entertainment
272 pages à l’italienne

Sourcebook sur la base Alpha de Cosmos 1999

La lecture de ce sourcebook était recommandée dans le JdR sur la série. Il décrit la base Alpha avec moult détails, de ses origines et des différentes étapes de sa construction à ce qu’elle est devenue après que la Lune ait quitté son orbite. C’est présenté comme étant un manuel technique écrit pour les occupants de la base.
Les différents éléments et locaux de la base sont décrits et richement illustrés (photos et schémas en couleurs), y compris des choses qu’on ne voit pas dans la série (mais il reste malheureusement des tas de choses qu’on ne voit pas dans la série et qui ne sont pas décrites).
La description de la base n’occupe même pas la moitié du bouquin. On y trouve aussi : toute une section elle aussi très détaillée sur les Aigles (et sur d’autres engins spatiaux et véhicules) ; une section sur les uniformes, les scaphandres et le petit matériel (dont les armes, évidemment) ; la présentation des principaux membres de l’équipage de la base (les personnages principaux de la série, quoi) ; une section sur quelques phénomènes spatiaux marquants et ET rencontrés dans la série (sélection bien incomplète et dont l’absence n’aurait pas été remarquée) ; et quelques pages sur l’Operation Exodus, l’évacuation complète de la base pour aller s’installer sur une éventuelle planète hospitalière.
Ce que je ne comprends toujours pas malgré tout ce panorama, c’est d’où les occupants de la base Alpha tirent leur nourriture : il y a bien une unité hydroponique et des laboratoires hydroponiques (qu’on voit dans la série), mais ils me paraissent bien petits pour alimenter une population de plus de 300 personnes… Même problème pour le renouvellement de l’air. Et je ne vous parle pas de l’épuisement de certaines ressources, produits chimiques en particulier.
L’intérêt principal de ce bouquin à mes yeux, c’est qu’il est pour l’essentiel déconnecté de ce qui se passe dans la série (donc de toutes ses incohérences et autres), et qu’il peut donc être utilisé, même par quelqu’un qui n’a jamais vu la série, comme description d’une base spatiale autonome (avec une technologie plutôt rétrofuturiste certes, mais on peut aussi améliorer ça sans grande difficulté), ou qu’on peut en cannibaliser des éléments. Et bien entendu, il intéressera au plus haut point les amateurs de la série…

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10 questions rôludiques avec 5 ans de retard, n° 1

Je l’avais évoqué il y a quelques mois, je suis retombé sur une série de dix questions rôludiques auxquelles je vais répondre (avec juste un poil plus de cinq ans de retard, mais est ce vraiment important ?).
La première question était :

Le jeu auquel je n’ai jamais joué

Je n’ai que l’embarras du choix pour répondre, vu que je n’ai pratiqué en tout et pour tout que quelques dizaines de JdR, alors que rien que dans ma ludothèque, j’en ai facile dix fois plus.
Évidemment, si on se limite aux jeux que je considère comme intéressants, ça restreint tout de suite nettement l’éventail, mais y en a quand même encore pas mal.
Puisque j’en ai parlé en détails ici-même il n’y a pas si longtemps, je vais porter mon choix sur The Morrow Project.

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Kro en résumé : Space: 1999 The Roleplaying Game

Space: 1999
The Roleplaying Game
Core Rulebook
Modiphius Entertainment Ltd
ISBN : 978-1-917142-06-9
Hardcover edition published by Anderson Entertainment in 2025
300 pages

Adaptation officielle en JdR de la série télé Cosmos 1999

L’intro contient en particulier un résumé de chacun des épisodes, mais ces résumés sont si succincts qu’il faut vraiment avoir vu la série pour savoir de quoi il retourne vraiment, et qu’ils n’ont donc pratiquement aucun intérêt. D’ailleurs, ce ne sont pas vraiment des résumés : on ne nous explique pas comment se déroulent les épisodes. C’est plutôt des bêtes présentations comme on pourrait en trouver dans le programme télé, à destination de gens n’ayant pas vu lesdits épisodes, ce qui ne doit pas représenter une grosse proportion du public du jeu.
La base est décrite dans ses grandes lignes, et même avec pas mal d’infos (ça occupe une soixantaine de pages) ; mais pour plus de détails, on nous renvoie à un ouvrage nommé Space: 1999 Moonbase Alpha Technical Operations Manual, qui n’a pas été écrit pour le JdR (ni même pour DU JdR). Il y a un unique plan (très schématique) de l’ensemble de la base.
Bien que la série télé date d’il y a cinquante ans et que 1999 soit depuis longtemps derrière nous, rien n’a été fait pour tenter d' »améliorer » la technologie. On est censés jouer la série dans son jus, avec son ordi à clavier aux touches non marquées, etc…
Le jeu utilise une variante du 2D20 System commun aux JdR de Modiphius. Je n’ai fait que survoler les règles.
Les caractéristiques de neuf personnages principaux de la série sont fournies (avec leur photo en noir et blanc, alors que le reste du bouquin est tout en couleurs : c’est surprenant, et franchement dommage).
Il y a un scénario, pas mal dans l’ensemble. Il est purement SF (sans phénomènes magiques ni ET surpuissants), se passe peu après que la Lune ait quitté son orbite, et tourne autour d’une tentative pour renvoyer quelques personnes sur Terre. Bien que le jeu se veuille accessible aux néophytes, ce scénar ne me parait pas vraiment facile à prendre en main par un MJ débutant (pour ça, il y a un quickstart gratos, avec un scénar qui se déroule pendant les évènements du premier épisode de la série et qui est bien bateau et adapté aux débutants).
Il y a aussi pas mal de petites idées de scénarios disséminées dans la section destinée au MJ.
En conclusion, c’est une adaptation qui me parait correcte (je ne parle bien évidemment pas là des règles que je n’ai fait que survoler). Je regrette quand même que le cas de figure où un ou plusieurs PJ sont aux commandes de la base ne soit abordé que trrrès superficiellement : même le scénar met en scène le commandant Koenig. Et puis bon, c’est ptêt une adaptation correcte, mais elle est limitée par le matériau source, qui, comme je vous l’ai dit hier, n’est pas du tout à mon goût. C’est dommage qu’ils n’aient pas pris un peu de distance avec le matériau originel dans un chapitre spécial, pour proposer de jouer selon différentes variantes, comme l’aurait fait un supplément GURPS : là, c’est vraiment exclusivement destiné aux amateurs de la série (ce qui n’est pas exactement une surprise, mais comme je n’en fais pas partie, je ressens ça comme un manque).

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Et pendant que je vous racontais tout ça…

… Mithriel nous donnait son avis sur le supplément à Laelith consacré aux provinces du lac des hautes eaux.
Je n’aime pas les provinces en question (elles n’existent d’ailleurs pas dans ma propre version des alentours de Laelith), j’avais refusé de participer au supplément en question pasque je bossais sur mon foutu supplément pour MEGA 5, je lirai probablement ça un jour, mais pas forcément un jour prochain.

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La vieillerie rôludique du ouéquande

FaenyX revient sur le numéro 2 de Graal (bien qu’il n’ait pas encore tout à fait terminé sa rétrospective COM…).

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Psychon-irique

Tant qu’on parle de Cosmos 1999, figurez vous qu’un de mes rêves de la nuit dernière était (vaguement) en rapport avec la série (dont pourtant j’ai regardé le dernier épisode il y a trois semaines).
Je ne vais pas vous le raconter en détails, ne serait ce que pasque comme souvent je ne me souviens plus de tout ce qui s’y passait, mais en gros, nous étions entassés à quatre à l’arrière de la 4L parentale (trois sur la banquette arrière et moi assis derrière le siège du conducteur (sur un siège qui n’existe pas dans une 4L normale, d’ailleurs il n’y aurait pas la place de l’y caser) et faisant face aux trois autres, et plus spécifiquement à la femme de ma vie) pour aller prendre le train de 20h12 (ce qui devait effectivement être, me suis je souvenu une fois réveillé, l’heure à laquelle partait le train que je prenais le dimanche soir quand j’étais étudiant à la fin des années ’80). On n’avait pas beaucoup de marge par rapport à l’horaire, et en approchant de la gare on est tombés sur des travaux qui nous interdisaient le passage. Le paternel, qui était au volant, décidait de prendre un autre itinéraire (avec un virage sur les chapeaux de roues pour prendre le pont supérieur), et on finissait par arriver à un nouveau blocage : nous étions soudainement à pied, et il nous fallait traverser une sorte de grange occupée par des chiens (ou des loups ?) agressifs.
Je dis donc à Maya (la femme de ma vie évoquée plus haut, dont je ne me souviens hélas pas du visage mais qui n’avait absolument pas les traits du personnage incarné par Catherine Schell dans la deuxième season de Cosmos 1999, bien qu’elle ait eu les mêmes pouvoirs de métamorphe) que c’était à elle de jouer. Je m’attendais à ce qu’elle se transforme en un chien ou un loup plus impressionnant que ceux qui nous faisaient face et qu’elle les fasse fuir, mais à la place elle se transformait en un chien ou loup porteur d’une maladie contagieuse pour les contaminer, ce qui me semblait devoir être une perte de temps phénoménale ; mais finalement les animaux (dont deux étaient en réalité un couple de métamorphes) s’écartaient, et nous parvenions à sortir de la grange par l’extrémité opposée. Sauf que dans l’affaire, Maya (qui avait repris forme humaine) s’était elle-même contaminée avec la maladie qu’elle portait, que l’issue allait être rapidement fatale, et du coup au lieu de devoir se dépêcher pour aller prendre le train, le rêve devenait une course contre la montre pour l’emmener là où elle pourrait recevoir des soins.
Je me suis réveillé peu après, alors qu’on cherchait une voiture à « emprunter »…

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Kro en résumé : Cosmos 1999

Space :1999
(1975 / 1977)

Série télé de SF britannique en deux seasons de 24 épisodes chacune

Dans le premier épisode, une explosion nucléaire dans un site de stockage de déchets radioactifs situé sur la Lune (le 13 septembre 1999) propulse cette dernière hors de l’orbite terrestre, et de là, hors du système solaire, emportant en même temps les 300 et quelques occupants de la base lunaire Alpha, qui n’ont aucune influence sur la trajectoire de leur astre et vont passer la série à rechercher (infructueusement) une planète susceptible de les accueillir, tout en croisant plein d’extraterrestres qui ont tous l’aspect humain et parlent tous français (enfin, anglais dans la V.O., bien entendu). La similitude avec Star Trek est assez flagrante.
Les épisodes sont totalement indépendants : il n’y a pas d’arc scénaristique, pas d’éléments « suivis » d’un épisode à un autre (d’ailleurs, le premier épisode de la deuxième season (qui doit être vu avant le reste de cette season puisqu’il voit l’arrivée d’une nouvelle personnage sur la base Alpha) se situe chronologiquement après le troisième épisode de la première season, mais plus d’un an AVANT l’avant-dernier de ladite première season ; du moins si l’on en croit les jours écoulés depuis le 13 septembre 1999 dans ces différents épisodes).

Visuellement, c’est affreusement daté : les costumes font très années ’70 (et ces pantalons patte d’éph’, franchement !), les effets spéciaux sont rudimentaires, la technologie est… très années ’70 aussi (à grand renfort d’oscilloscopes et d’ordinateurs qui sortent leurs données sur rouleau de papier comme les calculatrices imprimantes d’autrefois), et ne tient pas forcément la route même pour l’époque (ah, ces blocs claviers dont toutes les touches sont identiques… Je vous tape moi-même ça sur un clavier dont une bonne partie des touches ont leurs marquages effacés, et il m’arrive de me rater en tapant, alors j’imagine bien ce que ça peut donner sur un clavier non marqué et sans écran affichant ce qu’on est en train de taper… Vous me direz, dans certaines scènes les acteurs font juste semblant et se contentent de passer les doigts au dessus du clavier sans enfoncer les touches…). Ça fait bien plus archaïque que la série Star Trek originelle, pourtant plus vieille d’une dizaine d’années.

Niveau SF, c’est franchement pas terrible : les explications pseudo-scientifiques ne tiennent pas la route, ça m’a en permanence empêché de rentrer dedans. Pour l’essentiel, c’est basé sur ce qu’il y a de pire dans Star Trek : énergies « magiques », phénomènes physiques magiques eux aussi, extraterrestres surpuissants (qui ont l’aspect d’humains), créatures moches pour le plaisir de montrer des créatures moches, ce genre de bazar.
Ah, et puis bien entendu, il y a du son dans l’espace : il y a même carrément une scène où le commandant de la base Alpha se rend compte qu’un appareil a décollé (sur la Lune, donc) pasqu’il a entendu le bruit qu’il fait en vol… Et bon, autant je peux admettre qu’ils mettent du bruit dans le vide à destination des téléspectateurs pour les explosions ou le déplacement d’un engin spatial, autant le fait qu’ils basent une partie de l’histoire sur le fait qu’un des personnages entend un tel bruit je ne peux pas.
La toubib en chef est aussi peu crédible (voire encore moins) dans ses fonctions que la mère Crusher dans The Next Generation. Il n’y a pas la queue d’un stéthoscope dans la série avant le dixième épisode (probablement qu’à ce moment là la prod a eu des crédits pour s’en payer un), avant ça ils auscultent simplement à l’oreille nue, c’est n’importe quoi. Et puis miraculeusement, dans le dixième épisode de la season 2, apparait ce qu’on appellerait à Star Trek un tricordeur médical… (et aussi un tricordeur scientifique « classique »). On se demande bien d’où sortent ces machins fortement futuristes. Bonjour la cohérence de la série.
Notez encore que cette base lunaire, construite sur la Lune, un astre sans atmosphère, dispose d’au moins une fenêtre pouvant s’ouvrir directement sur l’extérieur… J’espère qu’ils ont viré leur architecte.
Pour une base aux ressources limitées, ils se permettent quand même le luxe de pressuriser tout un réseau de cavernes sous la surface lunaire. Je suis extrêmement surpris qu’ils gaspillent tant d’air, étant donnés les risques de fuites par ne serait ce qu’une fissure, sans même parler des dégâts conséquents (explosions et autres) qui surviennent dans la série. Mais non, des fuites, y en a jamais…
Et puis je me demande franchement pourquoi une base lunaire, construite sur la Lune en orbite autour de la Terre, loin de tout risque extraterrestre, est dotée d’un armement conséquent, y compris des canons laser et des bombes atomiques…
Il me faut encore vous dire que leurs vaisseaux spatiaux (les fameux Aigles, qui visuellement sont pas mal, en tous cas vus de l’extérieur) sont dépourvus de sas, ce qui est suprêmement con.
Ah, et puis on ne sait pas vraiment d’où ils tirent leur nourriture (y a des plantations hydroponiques, mais tout ce qu’on nous en montre c’est quelques plantes d’ornement en pot, et une fois du houblon pour le type qui s’amuse à essayer infructueusement de brasser sa bière). Ni le reste de leurs ressources d’ailleurs. Ils semblent avoir des réserves inépuisables de tout ce dont ils peuvent avoir besoin, tout en expliquant qu’ils ne peuvent pas accueillir une cinquantaine de naufragés de l’espace pasque leurs ressources sont limitées et suffisent à peine à leur permettre de survivre…

Il faut attendre le cinquième épisode (dans l’ordre de diffusion en France) pour avoir droit à quelque chose de potable. Autant vous dire qu’il fallait être tenace pour s’accrocher jusque là… Et fallait être tenace pour continuer ensuite, pasque cet épisode était une anomalie isolée par rapport au reste de la série.
Après, c’est comme pour certains épisodes de Star Trek : si on arrive à passer outre le fait qu’un épisode est basé sur un phénomène magique ou des ET surpuissants, certains sont probablement regardables. Mais ça demande un gros effort qui est bien souvent au-delà de mes capacités. À vrai dire, sorti du cinquième épisode, dans la première season il n’y a que trois épisodes que j’ai réussi à trouver potables en passant outre leur fondement « scientifique ». C’est pas lourd.
Trois des personnages principaux de la première season ont disparu dans la deuxième sans qu’on nous donne le moindre bout de prétexte d’explication pour justifier leur absence, scénaristiquement parlant. À la place (mais pas forcément dans leurs rôles), il y a deux nouveaux personnages principaux (dont une extraterrestre capable de se transformer en divers animaux (et comme pour Odo dans Deep Space Nine, se pose le problème de la conservation de la masse, pasque même si c’est de base une femme svelte dont on estime le poids autour de cinquante kilos, perruque extravagante de l’actrice comprise, je doute qu’elle soit capable de voler quand elle se transforme en pigeon, pasque faire décoller (et maintenir en l’air) à la seule force de ses ailes un pigeon de taille normale mais d’une masse de cinquante kilos, ça me parait quelque peu problématique ; et comme Odo, elle se transforme vêtements inclus, et ça aussi ça me gêne ; ceci étant dit, c’est une personnage plus intéressante qu’Odo (c’est ptêt même à peu près la seule personnage vraiment intéressante de la série))).
Cette deuxième season n’est pas plus à mon goût que la première (mais elle n’est pas pire non plus). Il n’y a que deux épisodes que j’ai trouvés vaguement potables sous réserve de faire abstraction de leur (absence de) fondement « scientifique ». Et faut vraiment pas être regardant quant à la cohérence (scientifique en particulier, mais pas seulement, loin de là) du truc. Y en a sûrement un peu plus qui pourraient être presque potables, mais il y a quand même vraiment beaucoup trop d’incohérences et d’aberrations dedans pour que je parvienne à les trouver acceptables.

Globalement, c’est pitoyable (ou affligeant), et d’autant plus en 2025. Peut-être que quelqu’un qui aurait regardé ça enfant ou ado dans les années ’70 voire ’80 pourrait éprouver une certaine nostalgie bienveillante en le revoyant en 2025, mais ce n’est pas mon cas.
Dommage. Le concept de la base autonome dérivant à travers l’espace me plaisait assez… D’une certaine façon, c’est un peu le même principe que Star Trek : Voyager : un équipage perdu dans l’espace à bord de son vaisseau (de sa base dans le cas présent), sans possibilité d’être ravitaillé par sa base arrière ni réel espoir de retourner sur Terre ; la principale différence étant que les occupants du Voyager en contrôlent les déplacements, alors que les Alphans (les habitants de la base Alpha) subissent les déplacements de la Lune. En JdR, c’est en plein dans le concept de Displaced. Et justement, en JdR, ça peut ptêt donner quelque chose d’intéressant, puisqu’on peut garder le principe de base de la série tout en se débarrassant de ses incohérences et du n’importe quoi scientifique (et en remplaçant cette histoire absolument impossible à gober d’explosion atomique qui bouge la Lune et de Lune qui se déplace plus vite que la lumière sauf pendant les épisodes par un truc plus, sinon plausible, du moins encaissable par ma suspension volontaire de l’incrédulité : par exemple, une déchirure du continuum spatio-temporel, la Lune tombe dedans, elle ressort dans un autre endroit (où elle se déplace sur sa lancée, et au bout d’un certain temps (peut-être 2D4 jours ?), une nouvelle déchirure se produit et la Lune part pour un autre endroit lointain du cosmos ; ou alors un machin du genre Weirdzone).

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Lean Times in Lankhmar

Goodman Games va bientôt perdre la licence du cycle des Épées, le détenteur des droits ayant changé. Fred Sapp s’est donc jeté sur la boîte DCC Lankhmar (dont je suis surpris qu’il ne l’avait pas déjà depuis longtemps) et la déballe devant sa caméra :

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