Traduttore, tradittore

L’usine ayant de fortes velléités de conquérir le marché chinois, a constitué un énième dossier à soumettre aux autorités chinoises afin de se voir enfin ouvrir la frontière de l’Empire du Milieu.
Ce matin, réunion urgente à ce sujet, pour pointer les lacunes du dossier en question. Et à cette occasion, j’ai eu la stupeur d’apprendre que la traduction en anglais du dossier (une version en chinois, ou à défaut, en anglais, devant impérativement accompagner la V.F.) n’était visiblement pas réalisée en interne par quelqu’un dont ce n’est pas le métier, mais confiée à un traducteur.
Je n’ai pas creusé le sujet, mais j’espère qu’ils ne le paient vraiment pas cher ; pasque la version anglaise est bourrée de fautes et de maladresses. Mais je ne me suis pas amusé à le faire remarquer : ça n’aurait fait qu’ajouter un peu plus au sentiment de malaise lié au fait que se lancer dans la réalisation d’un dossier lourd en urgence, quelques jours seulement avant de partir en vacances, n’était pas franchement bien planifié de la part du service qualité.
Si j’en ai l’occasion à une période plus propice, je ferai peut-être quand même une remarque à ce sujet.

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