Halte au pathos mélodramatique

En ces temps où déclarations fracassantes, informations non vérifiées, rumeurs infondées et larmoiements affligés se succèdent dans les médias à la vitesse d’une rafale de Kalachnikov et ce, jusqu’à l’écœurement *, il est bon de savoir garder la tête froide et les pieds sur terre.
(V.O. ici)

* Au passage, je suis surpris (et limite sidéré) de ne pas avoir entendu les guignols au sommet de l’État s’exprimer sur l’accident de la route mortel de la nuit dernière comme ils l’avaient fait pour celui (un peu plus mortel) de l’été dernier (dont les victimes étaient françaises, certes ; il est vrai que dans le traitement de l’info et dans les trémolos dans la voix des politocards, ça fait une sacrée différence), en déclarant que le pays était en deuil et autres surenchères dans le pathos. Oui, c’est dramatique, mais non, c’est pas la peine d’en faire autant autour d’un fait divers.

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