Vers l’infini et au-delà

Je viens de lire la novellisation du quatrième film de la série Alien : Alien : la résurrection (non, ce n’est pas le titre du prochain jeu de White Wolf…).

Ce ne fut pas une lecture exceptionnelle (mais ça, je le savais), mais le roman est assez fidèle au film tout en apportant quelques explications et compléments d’informations (au nombre desquels une tentative de justification pseudo-scientifique au fait qu’en clonant Ripley, les scientifiques ont également réussi à cloner l’embryon alien qui la parasitait).

J’ai toutefois bloqué sur un détail : l’Auriga se trouve quelque part au niveau de l’orbite de Pluton (j’ai eu la flemme de relire le début du bouquin pour trouver exactement), et quand les alarmes se déclenchent à bord, il est programmé pour retourner à sa base en mode automatique.
Ladite base se situe sur Terre, et le trajet dure environ trois heures.

Trois heures !
Déjà à la simple lecture, je trouvais que c’était ridiculement court ; mais je me suis bêtement penché sur le sujet pour faire le calcul. Et pour le trajet le plus court possible (Terre à l’aphélie, Auriga sur l’orbite de Pluton à sa périhélie, la Terre se trouvant entre le Soleil et l’Auriga), la vitesse que j’ai calculée est légèrement supérieure à celle de la lumière…

Pour une série de SF cohérente et dans son ensemble plutôt hard science, une erreur aussi grossière se pose un peu là.

Je ne sais pas si on doit en coller la responsabilité à la romancière, ou au scénariste du film : il me faudrait pour les départager revoir le film, et je n’en ai pas vraiment le temps en ce moment.

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