Grandeur et décadence de l’industrie du JdR

Quand j’étais plus jeune, j’avais une certaine tendance à voir les acteurs du Milieu du JdR comme plus grands qu’ils ne l’étaient (quand j’ai réalisé plus tard que certains d’entre eux étaient de mon âge ou à peu près, ça m’a fait bizarre, moi qui croyais à l’époque lire la prose d’individus d’âge mûr). Même chose pour les éditeurs, je m’imaginais des bâtiments assez vastes…

Je suis passé hier devant l’emplacement du siège social d’un défunt éditeur du tournant des années ’80 et ’90 (je n’étais pas loin, j’ai fait le détour exprès). Je me souviens que lorsqu’il était en activité, je m’imaginais qu’il y avait à cette adresse un entrepôt volumineux au cœur d’une zone industrielle…

Je me doutais depuis longtemps que je n’allais pas trouver ce genre de choses ; je sais bien que l’édition rôludique tient souvent plus de l’artisanat que d’autre chose, et je m’attendais donc à tomber sur la maison (voire l’immeuble) où habitaient à l’époque les parents de l’un des responsables de la boîte.
Et effectivement, il s’agit d’une toute petite maison, avec bien peu de terrain autour m’a t-il semblé, bien (trop) près de la rue et d’un carrefour assez important.

Je n’ai pas réussi à lire le nom sur la sonnette, mais un coup d’œil ultérieur à l’annuaire m’a appris que, si jamais c’était bien là qu’habitait l’un des auteurs-éditeurs, les occupants actuels ne portent pas le même nom.

Mais persistant dans mon idée d’un domicile parental, et faisant un petit tour des environs, je me suis dit que le gars avait eu un cadre d’enfance assez agréable (quoique un peu trop urbain à mon goût), juste à côté de l’école et de la piscine, pas loin du collège, et avec un ruisseau aux berges bien vertes à proximité…

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