… ça y ressemble bien quand même un peu, plus en tous cas que le célèbre tableau de René Magritte ne ressemble à une pipe.
Je veux bien entendu parler du dernier billet de tonton Alias, consacré au tout nouveau (soi-disant) Casus Belli.
Je n’ai pas réussi à mettre moi-même la main sur un exemplaire de cette nouvelle version (bon OK, je n’ai pas franchement beaucoup cherché : je n’ai fait qu’un passage rapide dans un point presse il y a une quinzaine de jours ; mais des quelques échos que j’ai pu avoir, il ne me semble pas si facile que ça à trouver), mais ce qu’Alias en dit correspond à peu près à ce à quoi je m’attendais, et confirme si besoin était que je ne fais plus partie du public de ce genre de journaux.
Car en fait, pourquoi lisais-je Casus Belli autrefois (je parle des années ’80 et ’90 et du seul vrai Casus Belli, l’authentique qui finit par se casser la gueule fin 1999 à son numéro 122) ?
Pas vraiment pour les aides de jeu, ni pour les scénarios, en tous cas ce n’était plus vrai depuis des années lorsqu’il a coulé (c’était par contre le cas dans mes vertes années).
Pas vraiment non plus pour les pages d’inspi, qui m’inspiraient rarement suffisamment pour que je me procure l’un ou l’autre des trucs qui y étaient présentés (à l’exception notable, reconnaissons le, des inspis SF de Roland C. Wagner).
Pas du tout pour l’actualité des manifestations.
Plus, par la force des choses, pour les pages wargames, qui avaient fini par disparaître du canard.
Un peu pour les BD (enfin, pour certaines BD : les Irrécupérables, par exemple).
Beaucoup pour l’actualité des parutions (mais même sur la fin, les jeux qui m’intéressaient étaient encore vivants pour quelques-uns d’entre eux).
Et beaucoup aussi pour la pub’ de Jeux du Monde, toujours bien achalandé en vieilleries à l’époque.
Qu’en est il onze ans plus tard ?
Eh bien, si j’en crois Alias (mais je m’en doutais déjà un peu…), les aides de jeu et scénarios risquent fort de ne pas plus m’intéresser.
Je doute qu’il y ait une rubrique wargames.
Quant aux parutions, ce qui sort désormais ne m’intéresse guère. Oh, il y a certainement deux ou trois jeux qui mériteraient que j’y jette un œil vaguement curieux. Mais je n’ai même plus envie de faire cet effort là.
Le peu que je suis dans les sorties actuelles concerne quelques gammes dinosauriennes qui ont réussi à survivre jusqu’à maintenant (parfois en passant par des périodes de diapause), comme l’incontournable Traveller. Et là, j’arrive fort bien à me tenir au courant par internet : pas besoin de la presse écrite pour ça.
Finalement, ma seule vraie motivation pour me procurer le nouveau Casus Belli, ce serait de retrouver les Crapougnats de Didier Guiserix.
Autant dire que c’est un peu léger pour m’inciter à faire des efforts pour en trouver un exemplaire…
Oh, un nouveau Casus ! Je n’etait meme pas au courant…
Bon, si jamais je le croise dans un kiosque…
Comment ça, t’étais pas au courant ? ? ?
J’en avais pourtant déjà parlé deux fois, le 17 juin et le 18 juin derniers !
C’est bien la peine que je me décarcasse, tiens ! ;-(
Sinon, si tu mets la main dessus, je suis preneur de ton avis…
C’est parceque je lague pas mal dans mes lectures… :-D
Faut pas non plus croire tout ce que je dis, hein?
Si j’écrivais des choses sensées, ça se saurait. ;)
Certes, mais à force de lire la prose de quelqu’un exprimant ses opinions, on finit par réussir à y faire la part de certaines choses… ;-)