Par Bélisama !

Je ne sais pas ce qui m’a le plus surpris (choqué ?) en tombant par hasard tout à l’heure sur cette page proposant des versions féminines de super-héros plus ou moins célèbres : est ce la vision iconoclaste (aux deux tiers de la page environ) d’un Astérix et d’un Obélix sans moustaches et à fortes poitrines, ou est ce le fait qu’ils soient considérés comme des super-héros (au même titre que Superman et compagnie) ?

J’imagine en tous cas que ce dernier point ne choquerait guère Uderzo, qui en 2005 dans le calamiteux épisode Le ciel lui tombe sur la tête, avait clairement exposé à quel point il vénérait les comics américains et exécrait les mangas japonais…  (et encore plus clairement, à quel point il était devenu incapable de scénariser proprement un album d’Astérix)

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4 réponses à Par Bélisama !

  1. Vaken dit :

    Asterix et Obelix, je vois bien pourquoi on les qualifie de super-héros.
    Obelix, en tout cas, puisque sa capacité de surhomme est permanente et qu’il a sa propre version de la « kryptonite » (puisqu’il ne peut plus boire de potion magique).

    • Miod dit :

      Bien sûr qu’il peut boire de la potion magique, il a droit à quelques gouttes lorsque les circonstances l’exigent (Astérix et Cléopâtre). C’est ce vieux croûton de Panoramix qui applique le principe de précaution avant l’heure et redoute les effets d’une surexposition au principe actif de la potion. Or vu la quantité qu’en ingurgite Astérix au fil des aventures (de fiole en fiole, on atteint puis dépasse la pauvre marmite dans laquelle était tombé Obélix – projetant accessoirement son propre volume de potion magique à l’extérieur de la marmite, dont il ne restait au final qu’un pauvre fond), on peut conclure que l’excès de potion ne provoque, tout au plus, qu’une certaine raideur dans la position des ailes du casque.

      • Imaginos dit :

        Tu oublies ce qui se passe dans La galère d’Obélix, où il se retrouve pétrifié après avoir bu le contenu d’une marmite de ladite potion.
        (album violemment pas terrible, ceci dit)

        • Miod dit :

          Non, je n’oublie pas cet album, puisque j’en ignore le contenu. Et je ne compte pas combler cette lacune, au vu de ce que j’entends dire des albums non scénarisés par René Goscinny…

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