Ascenseur onirique

Racontant ce matin à une de mes collègues un de mes rêves de la nuit dernière, dans lequel j’étais dans un ascenseur prévu pour six personnes mais dans lequel un plus grand nombre de personnes avait pris place, ascenseur qui après avoir gravi un étage avait penché (!) puis s’était mis à tomber, elle m’a recommandé d’aller voir un psy. Visiblement, ses rêves à elle sont loin d’être aussi riches…

Du coup, je me pose la question : est ce elle qui a une activité onirique réduite, ou est ce moi qui en ai une supérieure à la « normale » ?
Pasque le rêve en question était loin d’être exceptionnel parmi ma « production » habituelle, même en le considérant dans son ensemble (car la scène de l’ascenseur n’en était qu’une petite partie).

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8 réponses à Ascenseur onirique

  1. Miod dit :

    C’est toi qui as une activité supérieure à la normale. Mais rien qu’une lobotomie soigneuse ne puisse corriger, bien sûr.

  2. Vaken dit :

    Je ne sais pas si elle est supérieure à la moyenne. Disons que tu la racontes sans doute plus facilement que la plupart des gens. Et que tu la mémorises sans doute mieux aussi. Pour ma part, ça devient vite assez flou ou bien je ne m’en souviens pas du tout au réveil, mais j’ai des flashbacks ensuite.

    J’ai lu il y a quelques temps, qu’on pouvait travailler ce genre de choses, de sorte à pouvoir contrôler ses rêves, même. C’est une gymnastique mentale à faire quand on est éveillé, qui finirait par induire des réflexes qu’on reproduirait dans ses rêves. De sorte que, d’abord on soit conscient qu’on est en train de rêver, et ensuite de contrôler le déroulement du rêve. Mais là, il est probable que ça augmente la probabilité de finir à l’asile :-P

    • Imaginos dit :

      Ah, si tu as plus d’infos sur le sujet (notamment des infos pratiques), je suis preneur… :-)

    • Miod dit :

      Mine de rien, il suffit de pas grand chose pour s’avérer capable de se retrouver suffisamment lucide au réveil, mais cela nécessite un temps certain d’acclimatation (et d’apprentissage, car le niveau d’activité cérébrale au réveil lors d’un cycle de sommeil non interrompu brutalement se prépare avant l’endormissement).

      Combien de personnes savent, de façon sûre car elles le vérifient tous les matins, dans quelle position elles se réveillent ? Moi je le sais… mais il m’a fallu du temps pour faire en sorte que je puisse être suffisemment réveillé pour le savoir et m’en souvenir.

  3. Vaken dit :

    Je pense qu’un bon point de départ pour des recherches pourrait être
    https://secure.wikimedia.org/wikipedia/fr/wiki/R%C3%AAve_lucide

    Bonne balade de l’autre côté du miroir ;-)

    • Vaken dit :

      Pour faire rapide, direct à la méthode, il y a un wikibook :
      https://secure.wikimedia.org/wikibooks/fr/wiki/R%C3%AAve_Lucide

      Je peux dire qu’il m’arrive régulièrement une expérience similaire à la prise de conscience du rêve : mon esprit, d’une certaine façon, refuse ce qui se passe et essaie de trouver une alternative « légale » d’arriver au même résultat. En gros, le rêve redémarre, mais le modus operandi est différent (généralement pour passer à quelque chose d’aussi improbable).

      Exemple qui génère systématiquement ce conflit dont je me souviens ensuite : je me retrouve dans un « temps ralenti ». De mon point de vue, les autres ne bougent plus (ou en tout cas, très lentement) ou du point de vue des autres, je deviens plus ou moins invisible tellement mes déplacements sont rapides.
      Je ne dois pas être le seul à avoir ce genre de dérapages oniriques, car on retrouve des trucs similaires dans la littérature (les gnomes de Pratchett ; un truc qui s’appelle Strip Tilt que j’ai lu durant mon service militaire, où un gars hérite une montre un peu particulière d’un oncle excentrique, mais je ne me souviens pas du reste ni même du nom de l’auteur).

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