Décidément, c’était vraiment mieux avant

J’ai récupéré hier le premier numéro de la énième nouvelle (prétendue) incarnation de « Casus Belli ».
Et le moins qu’on puisse dire, c’est que j’ai vieilli depuis ce funeste automne 1999.
Bon OK, déjà à l’époque je n’étais plus capable de lire un nouveau numéro d’une seule traite, du début à la fin. Mais au moins, je me précipitais encore sur certaines rubriques, et j’expédiais le reste assez rapidement ensuite.
Mais là… je bloque. Je ne l’ai même pas feuilleté, je l’ai ouvert distraitement au hasard à plusieurs endroits sans même essayer de lire des passages au vol, puis je l’ai posé sur ma desserte latérale sans plus y toucher.
Et tout à l’heure, ayant un peu de temps libre devant moi, je comptais me lancer dans sa lecture, mais je n’ai même pas tenu deux pages avant de le reposer sans avoir pu rentrer dedans. La motivation n’est plus là.
Ça ne préjuge pas de la qualité d’un contenu que je n’ai pas encore lu, mais ça ne me rend pas optimiste quant à un éventuel « avenir commun » entre cette nouvelle usurpation d’un défunt titre prestigieux et moi-même.

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2 réponses à Décidément, c’était vraiment mieux avant

  1. Phersu dit :

    Le contenu peut décevoir (je suis plus optimiste, même si je ne jouerais aucun scénario pour l’instant) mais je crois que la filiation a quand même une légitimité essentiel : c’est Guiserix !

    • Imaginos dit :

      Une légitimité, oui.

      Une filiation… non.
      Autant on était en droit de l’attendre avec la première des nouvelles formules, qui débuta moins d’un an après l’arrêt de l’original (si ma mémoire est bonne), donc suffisamment près pour qu’on saute de l’une à l’autre comme s’il n’y avait eu qu’un délai un peu long entre deux numéros, autant douze ans après, les lecteurs ont évolué de leur côté, les rédacteurs ne sont plus les mêmes, bref, c’est un autre canard, même avec la présence de Didier Guiserix ; et comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire ici-même au sujet de la version précédente, si le canard portait un tout autre nom, ja-mais je ne me serais procuré ce premier numéro : il n’y a pas de continuité, ce n’est plus Casus Belli, le titre est juste là pour faire vendre et s’assurer un coussin confortable de lecteurs au départ.

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